Bruno Odos, arrivé hier matin à Marseille pour être entendu par la juge d’instruction Christine Saunier-Ruellan dans l’affaire Air Cocaïne a été placé en détention provisoire au terme d’une journée d’interrogatoire. Le second pilote, Pascal Fauret est arrivé en milieu de matinée pour être entendu à son tour au tribunal, assisté de son avocat Maitre Jean Reinhart. Ce même avocat qui défend également Bruno Odos a déploré, à sa sortie du tribunal hier à 22h30 et concernant la détention de son client : « Il faut faire plaisir à Saint-Domingue, à une logique d’enquête qui nous dépasse »
Les deux pilotes, même s’ils répondent de leurs actes devant la justice française, ne devraient toutefois pas être extradés. A noter que si les deux hommes étaient condamnés en appel, malgré leur absence de République dominicaine d’où ils se sont évadés, avant que l’enquête marseillaise ne soit terminée, la situation pourrait être délicate pour la justice puisque selon le droit international, il est interdit de juger une ou des personnes deux fois pour les mêmes faits. Il faudrait alors justifier de faits nouveaux à l’encontre des protagonistes de l’affaire Air Cocaïne.
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