Dans une interview accordée jeudi 17 septembre à RTL, Jean-Claude Dassier s’est exprimé sur sa mise en examen pour abus de biens sociaux, blanchiment en bande organisée, faux et usage de faux et association de malfaiteurs. « Il manque le trafic de drogue et l’attaque de banque à main armée. » a ironisé l’ancien président de l’Olympique de Marseille (2009-2011). Il a ajouté :
« J’ai connu des jours meilleurs. J’ai un fort sentiment d’injustice.»
Concernant les faits qui lui sont reprochés, Jean-Claude Dassier s’est justifié en affirmant : « Si j’avais voulu acheter Gignac 100 millions, seul l’actionnaire ou Vincent Labrune pouvaient me dire que ce n’est pas sérieux. Le juge, plutôt sympathique qui a une connaissance du football à venir, mélange la gestion sportive qui ne regarde pas le pénal. Il y a de sa part le soupçon que ces transferts qui ont été légalement déposés ont servi à engraisser les agents et certains personnages douteux qui évoluent dans le milieu marseillais ». En effet, Dassier est soupçonné d’avoir surévaluer les coût des transferts des joueurs, ce qui aurait donné lieu à des rétrocommissions versées à des agents ou des intermédiaires, issus du milieu marseillais, pour un montant d’environ 55 millions d’euros. Tout cela au préjudice de l’actionnaire du club.
A ce sujet, l’ancien président de l’OM est clair : « Tous les transferts, que ce soit ceux de Gignac, de Loïc Rémy… Tous ont évidemment été faits dans les règles les plus strictes. Ils n’ont appelé à aucun commentaire de la Ligue, des commissaires aux comptes. Je ne faisais pas n’importe quoi et c’est normal, personne ne fait n’importe quoi à la tête d’un club comme l’Olympique de Marseille. »