Seulement deux mois et demi après son arrivée à l’Union Maritime et Fluviale Marseille-Fos (UMF), Léa Loriquet-Ventura a été choisie pour diriger la structure. Elle succède à Marie-Hélène Pasquier, qui a occupé ce poste pendant 25 ans, et prendra ses fonctions à compter du 3 mai prochain.
Juriste de formation, spécialisée en droit de l’Union européenne et droit institutionnel, elle intègre par la suite HEC, puis devient consultante pour le cabinet Arcturus Group à Paris et Marseille, jusqu’en 2021. C’est à l’occasion de cette fonction qu’elle entre en contact avec l’UMF et la rejoint. L’UMF regroupe les entreprises des Bouches-du-Rhône qui constituent la filière du transport maritime.
Capitaliser les acquis tout en modernisant l’UMF
Pas question de faire table rase du passé, pour Léa Loriquet-Ventura. Au contraire, la nouvelle déléguée générale souhaite capitaliser les acquis déjà existants de l’Union sur plusieurs points : la formation, la digitalisation du port, ainsi que les partenariats avec des places étrangères. Léa Loriquet-Ventura veut apporter cependant sa touche pendant sa direction avec divers changements. Elle souhaite développer l’emploi maritime sur le territoire, notamment par le biais d’une plateforme qui recenserait toutes les offres, mais aussi de job-dating. Le projet est encore à l’étude.
Autre point majeur de son programme, la transition écologique dont « l’UMF doit être un acteur essentiel », insiste-t-elle. L’UMF a d’ailleurs déposé récemment le label « greenterland » auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, pour favoriser les initiatives écologiques des acteurs du secteur maritime. Enfin, Léa Loriquet souhaite améliorer la transparence de l’UMF sur ses actions, en développant sa communication.
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