Marc Reverchon, président de La Méridionale, filiale de la Stef voit reconnaître sa défense de la place portuaire de Marseille et de la compagnie qu’il dirige. X Pont, polytechnicien, ingénieur des ponts et chaussées, d’origine lyonnaise, après une dizaine d’années en direction de l’équipement (ex-DDE), il a fait sa carrière dans le maritime. Il a traversé toutes les tempêtes qui ont agité la desserte de la Corse et la fin de la SNCM. Avec calme et détermination, il a en même temps qu’il tenait ferme le gouvernail de la compagnie, pris des engagements à la Chambre de commerce, au Conseil économique social et environnemental, à la tête du Conseil de développement du GPMM, du Cluster Paca Logistique, de l’Union maritime et fluviale…
Fabrice Coquio, président d’Interxion France. Le groupe mondial basé en Hollande est spécialiste des data centers avec 290 centres dans plus de 24 pays et fournit « des communautés de connectivité cloud et un hub d’échanges de contenus ». Fabrice Coquio est convaincu du rôle central de Marseille. « 98 % du débit internet mondial passe par des câbles enterrés sous terre ou immergés au fond de l’eau » et Marseille est le hub d’Europe du Sud. Fabrice Coquio est devenu directeur général d’Interxion France à la création de cette filiale en octobre 1999, et occupe le poste de président d’Interxion France SAS depuis 2011. Il a commencé sa carrière en 1987 chez Anatel en tant que directeur du marketing et des ventes. Il a ensuite rejoint Sagem en 1988 où il a été directeur des ventes pour l’Afrique et responsable des exportations pour l’Europe et l’Asie, avant d’être nommé à la tête de la filiale du Royaume-Uni qu’il a lancée en 1996. Fabrice Coquio est titulaire d’un master en droit des affaires et droit fiscal et diplômé de l’École supérieure libre des sciences commerciales appliquées.
Cyril Zimmermann, fondateur de “la Plateforme”, campus méditerranéen du numérique. Ancien de l’ESCP, de Sciences Po Paris et de la Sorbonne, c’est un serial entrepreneur, du lieu culturel (La Baleine) au paiement en ligne en passant par la régie publicitaire. Il a co-fondé La Plateforme en 2019. La Plateforme est « une école du numérique et des nouvelles technologies co-fondée avec le Club Top 20 réunissant les grandes entreprises de la métropole Aix Marseille. Elle comprend une offre de formations diversifiées destinées à former des codeurs et développeurs web, des experts en sécurité, des ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle, et des cadres d’entreprises au travers de cycles de formations continues. La Plateforme est membre du programme Grande école du numérique ».
Annie Carrai, directrice d’Insermode/Fil Rouge. Annie Carrai est connue pour avoir, après un début de carrière dans la production textile, été déléguée générale de la Chambre syndicale de l’habillement pendant une douzaine d’années. Elle a participé à la renaissance de la mode marseillaise aux côtés de l’Institut Mode Méditerranée et a milité pour un travail coopératif dans cette filière. Elle a ensuite créé son bureau d’études et de prototypage, Fil rouge, puis s’est investie dans l’insertion au sein d’InserMode. C’est un chantier d’insertion ayant comme support l’industrie de l’habillement, une passerelle professionnelle, qui ouvre ses portes vers le savoir-faire français et le développement du Made In France.
Stéphane Corteel, directeur général de Groupe Snef. Ancien DAF, il est aux manettes du groupe sous la présidence de Jean-Pierre Dréau, avec ses 12 000 salariés dans 20 pays et son 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Snef toujours discrète est active dans le génie électrique, la maintenance, le génie climatique, le nucléaire, le BTP, mais aussi dans les télécommunications. Créé en 1905, SNEF est né sur le Port de Marseille en tant qu’électricien de bord puis s’est développé sur les ports. Le Groupe Snef s’est tourné vers l’industrie jusqu’à devenir un acteur reconnu du génie électrique, de l’instrumentation et du contrôle commande. Stéphane Corteel, 50 ans, est un ancien d’EM Lyon Business School (1995) et de l’Université Panthéon Sorbonne (1997)
Laurence Paganini, directeur général de Kaporal. Cette Niçoise, après une formation à Dauphine et à l’Essec, a enchaîné des postes à responsabilité dans le marketing B2C avec Spontex, puis Carrefour où elle passe huit années : elle va piloter l’hypermarché de Bercy, diriger le service achats « univers de la maison », puis, la branche bijouterie-horlogerie et le marketing du groupe. Elle devient ensuite directrice générale de Marionnaud, puis des Trois suisses, où elle réoriente l’enseigne vers l’e-commerce en France et à l’étranger, avant de rejoindre Kaporal en 2013. Elle y est appelée par Daniel Bernard et TowerBrook Capital Partners pour prendre la direction générale cette pépite de la mode et du jean à Marseille. En 2019, son implication sur les thématiques de digitalisation et de distribution des entreprises, lui a valu deux distinctions : le trophée « Dirigeante de l’année » des femmes de l’économie et le prix « Entreprise Retail 2019 » de l’IREF, la Fédération des réseaux européens de franchise et de partenariat. Elle est membre élue à la CCI d’Aix Marseille Provence depuis 2016. Membre du conseil du Club Top 20, en charge notamment de la mise en valeur des initiatives RSE des grandes entreprises de la métropole marseillaise et siège aux Conseil d’administration de Procos, la Fédération du commerce spécialisé depuis 2018, elle en a été élue en 2020, présidente. Laurence Paganini est membre du Comité stratégique de la start-up « Mesbonnescopines.com » et siège au Conseil d’administration d’ESSEC Alumni. Kaporal est une marque avec une spécialité originelle sur le jeanswear. L’entreprise emploie 550 salariés au siège et dans ses boutiques en propre.
Pierre-Cyrille Delanglade, est également distingué dans le décret portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Avec 36 ans de services ce directeur des essais en vol chez Dassault Aviation est élevé au grade de chevalier par le ministère des Armées.
Liens utiles :
Le décret du 31 décembre 2021 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur publié dans le Journal officiel
Légion d’honneur : surprises et révélations du contingent 2021 (1/4)