Le drame de la rue d’Aubagne provoque un regain d’intérêt pour les médias locaux

Huit morts, plus de mille personnes chassées de leurs logements, plusieurs immeubles écroulés en plein centre-ville. Loin de se réjouir du drame qui meurtrit  Marseille, le seul réconfort pourrait être trouvé dans l’intérêt renouvelé du public pour les médias si souvent décriés. En première ligne, les médias locaux ont multiplié les initiatives pour faire leur travail d’information et soutenir les habitants touchés par la catastrophe.

Hashtag #BalanceTonTaudis

Le journal La Marseillaise a ainsi fait un carton avec son hashtag #Balance ton taudis: “près de 10 000 tweets pour un potentiel de 20 millions de lecteurs ont été émis et repris nationalement”, assure le quotidien marseillais. Via une plateforme en ligne, le journal, soutenu dans cette démarche par Emmaüs Pointe rouge, le DAL, la CNL et le Donut infolab, a recueilli des témoignages sur les logements insalubres. Une première réunion de restitution de ces éléments est organisée mercredi 21 novembre à 18h30 dans les locaux du journal qui entend ainsi lancer le débat autour du mal-logement.

Libé met Marsactu à l’honneur

De son côté, le quotidien national Libération a consacré son numéro du 15 novembre au drame marseillais, ainsi qu’un article au travail de notre confrère Benoît Gilles de Marsactu qui déplore dans les colonnes du quotidien national «Le déshonneur d’avoir crié sans être entendu. Mais on le sait: “Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre”…