C’est un exercice auquel se prête Benoît Payan depuis maintenant quatre ans : les traditionnels voeux à la presse. Vendredi 8 janvier, l’édile a rassemblé autour de lui les membres de sa majorité Printemps Marseillais, et convié les journalistes dans l’espace Bargemon, à côté de l’Hôtel de Ville.
Alors que l’échéance des municipales en mars 2026 approche et que certains candidats, à l’instar de Renaud Muselier dans les 6e et 8e arrondissements, se sont déjà déclarés, le maire de Marseille ne pouvait éluder les questions politiques. Sur un éventuel pacte électoral en vue des municipales 2026 avec Martine Vassal (divers droite) Benoît Payan évoque « une rumeur », mais reste vague et ne dit pas non clairement… avant de trancher une bonne fois pour toute, devant l’insistance journalistique : « Les histoires de pactes électoraux sont des histoires qui n’existent pas. »
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Benoît Payan : « Ne pas se laisser polluer par les municipales »
Il faut dire que le récent – et inattendu aux vues des conflits passés – adoucissement de ses relations avec la présidente de la Métropole Martine Vassal, interroge. Benoît Payan explique : « Les Marseillais veulent que la Ville avance. Il est normal qu’il y ait des désaccords politiques et il a fallu se battre pour obtenir un tramway vers les quartiers Nord ou encore une optimisation de l’espace public. Mais la Métropole reste un outil de coopération intercommunale, ce n’est pas un exécutif. La politique politicienne n’intéresse personne. »
Relancé sur sa candidature à sa propre succession, alors qu’un sondage Ifop pour Print France Offset paru fin 2024 le donne gagnant, Benoît Payan balaie les interrogations : « Je ne commente pas les sondages. Je sais que les municipales sont dans l’esprit de quelques-uns. Mais je veux me tenir éloigné de tout cela. J’ai encore beaucoup de travail et je ne veux pas perdre le cap. » En 2025, le maire souhaite ainsi « ne pas se laisser polluer par les municipales… »
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