Au restaurant Fortia Fratelli, mercredi soir 20 novembre 2019, Jean-Philippe Agresti, le doyen de la faculté de droit, a confirmé son engagement de moins en moins retenu pour les élections municipales. Le bar phocéen était complet et enthousiaste. Debout sur une chaise, le doyen s’est mué en tribun au milieu d’un public hétéroclite : militants et militantes associatives des quartiers, élues du conseil régional du Modem comme Florence Bulteau-Rambaud, ou de l’UDI, Anne Claudius-Petit UDI, anciens de la municipalité Vigouroux, des marcheurs de la première heure, quelques animateurs de comités.
Peu ou pas de responsables institutionnels de LREM dans l’assemblée. Il porte un discours offensif sur Marseille et sur la métropole : il est favorable à une métropole fusionnée avec le département, élue directement par les citoyens avec un non-cumul des mandats entre mairie et métropole.
Depuis 18 mois a-t-il déclaré, il travaille, il écoute et mature sa décision. Si la déclaration officielle n’est pas prononcée, il est bien parti en campagne. Mais avec une méthode différente. Pas question d’être candidat investi par LREM. Il s’engouffre dans la proposition faite par Jean-Marc Borello au Campus de rentrée du mouvement : LaRem peut investir, ou soutenir. Jean-Philippe Agresti demande le soutien à une dynamique libre et ouverte qui veut associer l’UDI, le Modem, Agir, des socialistes, des marcheurs et surtout des responsables associatifs qu’il a invité à rejoindre son action. Il affiche le soutien de la députée Claire Pitollat, du sénateur Michel Amiel, du politologue Jean Viard, de la conseillère municipale socialiste et généticienne, Annie Levy-Mozziconacci.