Comme promis, la Région Provence-Alpes Côte d’Azur a lancé officiellement jeudi 26 février les premiers appels d’offres pour l’ouverture à la concurrence de lignes de trains express régionaux (TER). Les deux marchés concernent les lignes Marseille-Toulon-Nice et les lignes du territoire azuréen (Cannes-Grasse, Les Arcs Draguignan-Vintimille, Cannes-Nice-Monaco-Vintimille et Nice-Tende). Les entreprises ont jusqu’au 31 mars pour déposer un dossier de candidature et la Région désignera les lauréats à l’été 2021.
La SNCF face aux compagnies privées
Pour Renaud Muselier, c’est un aboutissement après un long bras de fer engagé avec la SNCF pour améliorer le service TER depuis son arrivée à la tête de la Région : « Cette concurrence sera profitable à tous, assure-t-il. Aux usagers qui bénéficieront d’un service de meilleure qualité, et à la Région qui pourra exiger une facture détaillée et une baisse des coûts ».
La SNCF n’abandonne pas malgré tout l’espoir de conserver ses contrats. « Nous comptons bien postuler à ces appels d’offres pour le remporter », affirmait Jacques Frossard, le directeur régional de SNCF Réseau à Gomet’ le 12 février dernier. Elle devra simplement faire une meilleure offre que les nombreuses entreprises déjà sur les rangs pour récupérer ce juteux marché. En 2018, une dizaine d’opérateurs avaient répondu à l’appel à manifestation d’intérêt de la Région. Parmi elles, la RATP Dev, Thello (filiale française de Trenitalia), Arriva (filiale de la compagnie allemande Deutsche Bahn) et Transdev (Véolia – Caisse des dépôts). La SNCF s’était également positionnée avant de finalement se retirer…