Borély pourrait être délocaliser à Cabriès
Le projet de Martine Vassal prévoit l’extension du parc Borély sur 48 hectares vers la mer. Elle prévoit pour ce faire de récupérer les 22 hectares de l’hippodrome dont la bail arrive à son terme fin 2022. L’une des hypothèses avancées pour relier le parc aux espaces balnéaires est l’enterrement de la route, un chantier titanesque qui fait s’envoler les projections financières : « Plus de 100 millions d’euros (…) Là où le risque de submersion est avéré », dénonce Bruno Gilles. Mais Yves Moraine de rétorquer : « Aucune solution particulière, ni budget n’est encore décidé. Aujourd’hui, on vote simplement le départ programmé de l’hippodrome ». Pour la société hippique, l’arrêt des courses à Borély fait peser une menace sur une soixantaine d’emplois environ car seules certaines épreuves pourront être transférées à Vivaux. Mais la société hippique pourrait trouver son salut en périphérie de Marseille, à Cabriès-Calas.
Du côté de Cabriès, deux candidats à la mairie, Amapola Ventron (LR) et Marc Radigales (SE), se disputent la primeur de l’idée de créer un nouvel hippodrome d’environ 15 000 places. La société hippique déjà présente sur la commune avec un grand centre d’entrainement pourrait donc y accueillir les courses aujourd’hui installées à Borély. Sur les réseaux sociaux, Marc Radigales explique travailler « sur un projet de délocalisation de l’hippodrome Marseille Borély à Cabriès depuis six mois avec notre député Mohamed Laqhila. Nous avons initié ce projet avec le propriétaire des 150 hectares permettant la réalisation d’un tel projet depuis plus de six mois ». Il va même jusqu’à parler de Cabriès comme « le nouveau Chantilly de Provence ». Pour Robert Assante, il faudra que « l’Etat et le Département se prononcent sur l’opportunité du projet si il y’a acquisition du terrain ». Il se situe sur une zone Natura 2000 et en face de l’usine Seveso EPC France. Deux obstacles de taille.