Elle l’avait évoqué lors de son entrée officielle en campagne, elle l’a confirmé le samedi 28 septembre devant la presse. Martine Vassal, présidente LR de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône, a dévoilé son projet pour le parc Borély, dont une esquisse avait déjà fuité le week-end dernier parmi les médias. Elle entend notamment y concentrer une véritable « forêt urbaine », en repoussant les limites du parc jusqu’à la mer.
Pour cela, la candidate LR compte annexer la surface occupée actuellement par l’hippodrome au parc existant, et enterrer le segment routier allant du rond-point David jusqu’à l’escale Borély, afin de connecter les plages directement aux espaces verts. Martine Vassal affirme ainsi dans son communiqué « mettre fin au tout minéral », et « réintroduire la nature au cœur de la ville ». Un projet en résonance avec la révolution verte prônée par la candidate, qu’elle entend mener si elle est élue maire de Marseille, bien qu’elle n’ait avancer aucune piste quant au financement d’un tel projet.
De même, un flou existe autour d’un projet de fondation d’art contemporain évoqué dans ce réaménagement du parc Borély proposé par la candidate LR, alors que l’enceinte du Mac (Musée d’art contemporain) est situé non loin.
Création d’une « green line » en cœur de ville
Au-delà de l’enceinte du parc, la promesse de campagne de la candidate Vassal comprend également l’élaboration d’une voie verte baptisée « green line », qui partirait de la mer jusqu’au parc du 26è centenaire, en passant par les parcs Chanot et Henri Fabre. L’idée consiste à mettre à profit les bords de l’Huveaune pour tracer un axe végétalisé « qui ira jusqu’à Aubagne », selon le même communiqué, publié à l’issue de l’annonce de ce projet samedi. De même, le document évoque un projet « en connexion douce avec le parc des Calanques à Sormiou », sans donner plus de précisions.
Pour mettre oeuvre cette promesse qui avait déjà été formulée lors de la campagne de 2014 par le candidat PS d’alors Patrick Mennucci, relancée par Jean-Claude Gaudin en janvier dernier, Martine Vassal – si elle est élue – devra composer avec le société hippique de Marseille, qui s’oppose à toute extension du parc Borély sur le terrain de l’hippodrome. Le bail qui lie cette dernière à la Ville de Marseille expirant en 2022, il pourrait donc ne pas être renouvelé, ce qui ferait automatiquement peser un risque sur une partie des 400 emplois de la société hippique à Marseille.
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