Avec une commission nationale d’investiture (CNI) qui sera ce jour-là exclusivement dédiée au cas de Marseille, ce mercredi 27 novembre (17 heures) pourrait bien marquer un tournant dans la campagne électorale marseillaise côté Les Républicains. Toujours face à face après la réunion avec Christian Jacob le nouveau patron des Républicains, Bruno Gilles, sénateur de Marseille, et Martine Vassal, présidente du Département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille-Provence, retiennent leur souffle.
Valérie Boyer fait monter la tension d’un cran
Alors que l’atmosphère est déjà très tendue dans le camp Les Républicains marseillais en cette veille de commission d’investiture, l’assemblée plénière du conseil municipal de Marseille – où siègent Mme Vassal et M.Gilles, qui se tenait lundi 25 novembre, a été l’occasion d’une dernière passe d’armes avant le choix de la CNI. C’est Valérie Boyer, porte-parole de la campagne de Martine Vassal, qui est montée à l’offensive, sur un ton pour le moins véhément.
📢 Je regrette que certains membres de la majorité municipale aient voté contre le projet d’agrandissement du #parcBorély à #Marseille. Pourtant, ce projet est une occasion de mettre fin à la bétonisation de notre ville et reconnecter les #Marseillais avec la nature. pic.twitter.com/6sRvcP5bPt
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) November 25, 2019
Dans un communiqué publié dans la foulée du conseil municipal, elle estime que Bruno Gilles « a franchi une ligne rouge », en ne votant pas le projet d’extension du parc Borély (8e arrondissement de Marseille) jusqu’à la mer – un projet présenté comme une mesure phare dans le programme de Martine Vassal. Valérie Boyer dénonce une « posture d’un petit nombre d’élus, dictée par un certain opportunisme électoral ». Bruno Gilles estime qu’il a voté « en conscience (…) contre ce projet de fin de bail de l’hippodrome Borély. »
Il dénonce ce projet pharaonique de sa rivale Martine Vassal sans jamais la citer : « ce projet d’extension du parc Borely sous-entend le projet pharaonique de cette candidate. Pharaonique en termes de coûts d’abord : plus de 100 millions d’euros. Pharaonique et irréalisable ensuite avec ces deux fois deux voies enterrées. Là où le risque de submersion marine est avéré. En témoignent les dégâts causés par les intempéries du week-end dernier.»