La Ville de Marseille a pris acte vendredi 5 juin de la décision du tribunal administratif l’enjoignant dans un délai de trois jours d’organiser et mettre en œuvre les modalités d’accueil des élèves âgés de trois et plus dans les classes de petites sections et de toutes petites sections des écoles de la Ville. La mairie avait finalement décidé de ne pas rouvrir ces classes le 25 mai, puis avait repoussé la date au 2 juin avant finalement de reporter la rentrée septembre.
Ces reports et l’annuation quelques jours seulement avant la réouverture annoncée avait déclenché la colère de nombreux partents qu se retrouvaientsans soultion de garde. Plusieurs d’entre eux avaient décidé de saisir le traibunal en référ pour demader louverture ommédiate des classes concéernés.
Si la municipalité se dit « d’ores et déjà en lien avec les services de l’éducation nationale pour accueillir les enfants de plus de trois ans dès que possible » elle annonce qu’elle va faire appel de la décisions et estime que « le délai de trois jours pour appliquer l’ordonnance est techniquement irréalisable face aux strictes consignes sanitaires à mettre en œuvre. » La mairie souligne également que la décision impactera les capacités d’accueil de toutes les classes des écoles maternelles qui accueilleront ces enfants.
« La décision de la mairie de Marseille n’était pas juste et creusait la différence en matière d’accès à l’instruction » a déclaré Me Didier Bessadi, avocat de parents d’élèves cité par France 3 Provence Alpes Côte d’Azur.
Le Printemps marseillais : « une situation inacceptable »
La coalition de gauche et écologiste Le Printemps Marseillais, arrivée en tête des élections municipales à Marseille a vivement réagi. « Pour la deuxième fois en un an (annulation du PPP, NDLR), la Mairie de Marseille se fait condamner sur la question des écoles. Elle va devoir ouvrir les classes de petites sections dès lundi, sans doute dans la précipitation, en incapacité de mettre le personnel nécessaire et de le préparer. Cette situation est inacceptable. Après 25 ans aux manettes, cette majorité municipale est encore capable d’amateurisme. » Et d’en appeler au changement :
Il est plus que temps de changer d’équipe et de méthode. Une école qui va bien, ce sont des familles qui se sentent bien à Marseille, qui ont envie d’y vivre, d’y travailler et de créer le dynamisme de cette ville. »
Le Printemps Marseillais, lors d’une conférence de presse de Michèle Rubirola, Benoît Payan et Jean-Marc Coppola, avait appelé à mieux préparer l’ouverture des classes, à se concerter avec les agents municipaux et les parents d’élèves. Benoît Payan était également intervenu lors du Face à Face politique organisé par Gomet’ sur le thème de la rentrée dans les écoles.
Lien utile :
> L’actualité des écoles à Marseille dans les archives de Gomet’