C’est à l’hôtel aixois cinq étoiles Renaissance que le député Les Républicains des Alpes-Maritimes, maire et président de la métropole niçoise, Christian Estrosi a présenté, lundi 15 juin, les dix conseillers qui vont encadrer pendant trois mois les ateliers de réflexion qui débuteront aujourd’hui pour penser le projet politique du candidat à la présidence de la région pour décembre prochain. Deux points d’orgue à ce rendez-vous aixois : la critique du bilan des « 18 années de déclin » associées à la présidence socialiste de la Région, auxquelles M. Estrosi et ses conseillers promettent une « renaissance » imminente, grâce notamment la démarche participative de ces “Ateliers pour l’Avenir de Provence-Alpes-Côte d’Azur”.
Les 300 experts annoncés vont se rencontrer régulièrement cet été pour faire avancer l’ensemble des six ateliers imaginés par M. Estrosi: développement économique, agriculture, transports, éducation et formation, santé, et un dernier pôle de réflexion qui s’articulera autour des ambitions sécuritaires exposées le matin même dans la presse par la voix de Bernard Squarcini, qui a accepté le rôle de conseiller sur ces questions. La présence de l’ex-préfet à la sécurité en Paca et ex-patron de la DST était l’un des évènements les plus attendus de ce rendez-vous. Mais la tête d’affiche des experts « estrosistes » n’étaie pas présente. Jean-Jacques Aillagon, l’ex-ministre de la Culture et ancien président du Château de Versailles lui-même conseiller sur les problématiques culturelles était bien là tout comme la navigatrice Maud Fontenoy.
La compétition avec le Front National semble en revanche dans toutes les têtes. A l’instar du lapsus du candidat Estrosi qui s’adresse à Maryse Joissains en la prénommant Marine…