Après la démission de Corinne Versini, référente départementale La République en marche, lundi 10 septembre, le mouvement attend sa ou son successeur. Parmi les noms qui circulent, comme nous l’évoquions dans un précédent article, Jean-Pierre Serrus, conseiller métropolitain, maire (LREM) de la Roque d’Anthéron, mais également Violaine Richard, ancienne directrice financière d’Euroméditerranée, actuelle secrétaire générale du mouvement et Bertrand Mas-Fraissinet, médecin de formation et responsable des relations avec les élus. D’abord mancro-compatible, Jean-Pierre Serrus, ex-Les Républicains a adhéré à La République en marche en janvier 2018. Il est également membre du bureau politique LREM.
A l’occasion de l’inauguration des bus à deux étages de la Métropole Mobilité, mercredi 12 septembre, il confiait à Gomet’ être « à la disposition du mouvement », précisant toutefois qu’il n’était candidat à rien. « Comme toujours je me mets au service de mon mouvement pour être utile, là où je serais utile. Je ne dis pas non… Je suis à disposition de ce parti LREM dans ce département et de manière générale partout, pour avancer le processus de transformation du pays auquel j’adhère », nous indiquait-il ; ne manquant pas de rendre hommage à « tout le travail accompli par Corinne Versini. »
Vers un nouveau modèle de gouvernance ?
Si Violaine Richard ne refuserait pas le poste, non plus, même si elle n’a encore fait aucune déclaration en ce sens. De son côté, Bertrand Mas-Fraissinet, nous confiait être « également très intéressé et déjà très impliqué au sein du mouvement » précisant toutefois ne pas avoir connaissance de la forme que prendra la nouvelle direction départementale.
En effet, la gouvernance de la structure départementale pourrait être revue. Elle pourrait désormais s’appuyer sur le trio Serrus-Richard-Mas-Fraissinet. Ce système « a du sens » pour Jean-Pierre-Serrus. « Pour les gros départements, il faut adapter la structure. Il faut de la complémentarité ». Il voit d’un bon œil la mise en place d’un nouveau mode de fonctionnement, à « condition que tout cela soit très clairement annoncé dès le départ. » Quoi qu’il en soit, il a d’ores et déjà annoncé qu’il respecterait la décision, réitérant qu’il restera de toute façon « au service de la décision ».
La ou le remplaçant(e) sera désigné(e) dans les jours ou les semaines à venir. La décision devra être entérinée lors du bureau politique du mouvement qui se tient chaque lundi. Elle sera suivie d’une communication interne avant l’annonce officielle.