Si Christophe Castaner est le seul candidat pour prendre la tête du parti présidentiel, quatre listes ont postulé pour le bureau exécutif de la République en marche.
Lundi 6 novembre, la liste « Diversité des territoires », dans laquelle figure Saïd Ahamada, député LREM de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône, a été validée par le Conseil d’administration du mouvement.
Saïd Ahamada a présenté sa candidature « pour porter la voix des quartiers populaires dans le débat politique national, y compris au sein de La République En Marche, précise-t-il dans un communiqué. Il faut lutter contre les tendances du système politique français : excessivement jacobin, trop centré sur Paris, souvent éloigné des préoccupations quotidiennes de nos concitoyennes et de nos concitoyens ».
Le député a, par ailleurs, parrainé Christophe Castaner pour sa candidature à la tête de La République En Marche. « Pour l’accompagner, je suis persuadé que nous devons élire un Bureau exécutif autonome pour garantir le débat d’idées, la transversalité et la lutte contre les inégalités, qui restent l’ADN de notre mouvement. »
Une liste fait figure «favorite». Y figurent des proches de la première heure du président de la République : Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, François Patriat, président du groupe LREM au Sénat et le député Pierre Person, fondateur du collectif Les Jeunes avec Macron et ancien conseiller politique du candidat.
La liste qui arrivera en tête le 16 novembre remportera tous les sièges du bureau exécutif. Il faudra attendre le 18 novembre pour que Christophe Castaner devienne officiellement délégué général de La République en marche.
Le bureau exécutif de La République en marche.
Le bureau exécutif est paritaire. Il est composé d’une trentaine de personnes : du ou des délégués généraux, du trésorier national, de vingt membres élus par le Conseil et de dix membres issus de la société civile et désignés par les vingt membres élus. Aux côtés du ou des délégués généraux, il assure la conduite et l’animation du mouvement. Le bureau exécutif veille au respect des orientations décidées par la Convention et le Conseil. Il désigne, avant chaque échéance électorale nationale, une commission nationale d’investiture.