La Biotechnologie spécialisée dans le traitement des maladies liées au vieillissement enchaîne les levées de fonds. En juin 2016, Progelife a bouclé un premier tour de table de 1,5 millions d’euros auprès d’investisseurs privés dont elle préfère taire le noms. Mais la PME ne s’en contente pas et prépare actuellement un deuxième round plus ambitieux évalué autour de 4 millions d’euros qui devait être finalisé au deuxième trimestre 2017. « Nous discutons actuellement des modalités et des potentiels investisseurs qui y prendront part. Tout ce que je peux dire, c’est que cette fois, nous nous sommes rapprochés de partenaires institutionnels », se confie Christophe Hubert, le directeur général de Progelife.
Une crème dermatologique en 2019 et un premier traitement en 2023
Créée en juin 2014 par le généticien, Nicolas Lévy, et le biologiste, Pierre Cau, la société s’intéresse aux maladies rares liées comme la Progeria ou la maladie des enfants de la lune (Xeroderma Pigmentosum) pour mieux comprendre les mécanismes du vieillissement humain. Elle a notamment développé une nouvelle famille de peptide, IHNOX 1, qui permet de réduire de ¾ les cacncers cutanées chez les souris atteint de la maladie des enfants de la lune : « Il s’agit du même mécanisme pour les personnes âgées qui bénéficieront également de notre traitement », explique Christophe Hubert. Actuellement en phase préclinique, cette étude devrait passer en phase I d’ici deux ans. D’après le calendrier de Progelife, un traitement pour les enfants touchés par la Xeroderma pourrait voir le jour en 2023 et les personnes âgées en profiteront en 2026. En attendant, pour réaliser du chiffre d’affaires, la biotech travaille sur un projet de crème dermatologique basée sur le même peptide. Sa commercialisation est prévue pour 2019.