100 tests dans un labo de classe IV susceptible d’abriter des micro-organismes très pathogènes
Il faut alors tester ce qui va devenir Viral Stop. Et prouver scientifiquement que cet actif détruit la membrane du virus responsable de la Covid 19, bloque son infectiosité et sa contagiosité. « Il était nécessaire de passer par un laboratoire privé de classe IV[1], explique Nathalie Hagège à Gomet. Nous l’avons identifié avec le soutien de France Chimie et de Novachim : à Toulouse, Vibiosphen était en mesure de faire les tests. Pour sécuriser le produit, nous sommes allés au-delà de l’obligation habituelle de réaliser une vingtaine de tests. Nous avons fait 100 tests qui concluent à l’efficacité de Viral Stop sur la souche du Sars Cov2 ». Les résultats, suivant la norme ISO 18 184-2019 sont formels : l’actif détruit le virus avec une efficacité de 99,99 % au bout de 30 minutes et est capable de résister à plus de 30 lavages à 60 degrés. Une innovation majeure qui permet d’augmenter le niveau de protection des textiles et de limiter la transmission du virus. « Rappelons, souligne Proneem dans un communiqué, que les surfaces infectées représentent un vecteur important de contamination et de transmission et que le nouveau coronavirus semble survivre de plusieurs heures à plusieurs jours sur les supports textiles. »
Un biocide reconnu et normé
Proneem est à ce jour le seul acteur international à détenir une autorisation de mise sur le marché (EC number : 283-644-7, FR-2018-0028) pour un traitement biocide permettant de fonctionnaliser les articles textiles destinés à un usage domestique et entrant en contact avec la peau. À partir de ce feu vert, tout s’accélère dans la PME. Avec les produits développés jusqu’en 2020, l’entreprise travaillait principalement en B2B, avec les fabricants de literie, avec les distributeurs ou les industriels de la cosmétique. Viral stop peut s’appliquer sous différentes formes :
- En milieu industriel, dès la fabrication du tissu,
- En spray pour le grand public et le secteur hôtelier,
- En nettoyant textile antiviral pour la blanchisserie industrielle, la blanchisserie des établissements de santé, les pressings…
Nathalie Hagège, crise et opportunité obligent, prend directement en main la production des masques et sprays et lance sous sa marque propre des masques textiles de catégorie 1, filtrants à 93 %, perméables et donc plus respirables que des masques en tissu classiques et un spray pour neutraliser le virus sur les surfaces textiles. Ces produits sont destinés au grand public via un site marchand dédié et, espère Proneem, chez les pharmaciens, bureaux de tabac ou pressing.
Des acteurs de renom passent commande à la société phocéenne :
- Cooper, qui lance les masques Viral Stop sous la marque Baccide, dans 22 000 pharmacies en France ;
- Bastide Médical, pour la commercialisation des sprays dans les milieux hospitaliers ;
- Shark, les casques moto, pour le traitement de la mousse de la totalité de ses casques avec l’actif Viral Stop ;
- IPC (solutions d’hygiène et de maintenance industrielle) pour la distribution des masques et sprays auprès des professionnels et des collectivités ;
- Le Comité national olympique et sportif français, pour la distribution des masques auprès des fédérations et clubs.