Née en 1927 à Salon-de-Provence, Racer s’est forgée une solide réputation dans le textile pour les sportifs de haut niveau. Ses gants équipent de nombreux professionnels de ski, de motocross ou encore d’équitation… En 2014, un nouveau patron, Florent Katchikian, reprend l’entreprise et investit fortement sur l’innovation. D’ici le début de l’année prochaine, il va boucler une levée de fonds 1,5 million d’euros auprès d’investisseurs parisiens et attend un abondemment de 1,5 million d’euros en prêt de Bpifrance. « Nous avons d’ailleurs été retenus pour intégrer leur accélérateur Mode & Luxe présenté le 10 octobre à Paris », annonce le président de Racer à Gomet’.
Du gant de ski à l’exosquelette
Depuis son arrivée, Florent Katchikian a décidé d’élargir les débouchés du savoir-faire de l’entreprise. « Ainsi, nous nous sommes rendus compte que notre gamme de vêtements chauffants intéressés aussi les entreprises de logistique, les industriels et même les Ehpad », raconte-t-il.
A l’occasion du salon Preventica qui s’est tenu au Parc Chanot du 8 au 10 octobre, Racer accentue sa diversification avec la présentation d’une veste avec exosquelette intégré, dédié au maintien postural. « C’est un produit totalement passif. On est sur l’homme préservé avec un système bras en l’air qui soulage les ouvriers qui vissent en hauteur par exemple ou une claie de portage pour les sac à dos lourds », explique le patron. Ce nouveau produit vient conforter une activité de plus en plus stratégique pour l’entreprise, alors que le prix de l’exosquelette ne semble pas être un frein à l’achat. Actuellement, les vêtements sportifs pèsent encore 80 % du chiffre d’affaires de Racer « Mais l’objectif est d’arriver rapidement à 50/50 avec les équipements professionnels », prévient Florent Katchikian.
Une filiale au Japon en 2020
L’an dernier, Racer a réalisé un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros, soit le triple de celui de 2014. Cette croissance à grande vitesse est en grande partie le résultat de l’investissement dans les produits innovants mais aussi grâce au développement international de l’entreprise. L’an dernier, l’entreprise a ouvert une première filiale étrangère à Montréal : « Cela nous a ouvert les portes d’un marché très friand de notre gamme de vêtements chauffants mais aussi vers les Etats-Unis et l’Amérique du Sud », précise le dirigeant. Grâce à la prochaine levée de fonds, Racer veut poursuivre son offensive internationale vers l’Asie avec la création d’une filiale au Japon qui doit aussi lui permettre de pénétrer le marché chinois. En 2018, l’export a représenté 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
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