Chaque année le palmarès du CNRS est le reflet de la dynamique de nos recherches. Ou comme affiché par CNRS : « Chaque année, l’attribution des médailles du CNRS célèbre les chercheurs et chercheuses et les agents qui contribuent de manière exceptionnelle au dynamisme et à la renommée de l’institution ». Une distinction interne donc, qui promeut les talents de l’institution. Les médailles couronnent de belles équipes régionales dont les travaux avaient déjà fait parler d’elles. Avec six médailles la délégation Provence et Corse fait une jolie moisson et met en valeur les pôles d’excellence de notre métropole. Les médailles couronnent de belles équipes régionales dont les travaux avaient déjà fait parler d’elles (voir les présentations détaillées ce chaque lauréat page suivante).
La neurobiologie et l’environnement distingués
Nous avons deux médailles d’argent, des médailles qui sont « remises à des chercheurs et des chercheuses déjà reconnus sur le plan national et international. » L’Institut de neurobiologie de la Méditerranée (Marseille Luminy) et le Cerege, le Centre européen de recherche et d’enseignement de géosciences de l’environnement (Aix – Arbois) sont argentés. Rosa Cossart, chercheuse en neurosciences, spécialiste du développement des circuits neuronaux de la mémoire et directrice de l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée et Jérôme Rose, chercheur physico-chimiste en sciences de l’environnement dans l’équipe Environnement durable du Cerege sont les deux lauréats.
Quatre chercheurs prometteurs au bronze
La médaille de bronze récompense « le premier travail d’un chercheur ou d’une chercheuse prometteuse dans son domaine. » Les deux chercheuses sont Rochelle Ackerley, chercheuse en neurosciences, spécialisée dans le codage et la perception par le toucher chez l’humain au sein du Laboratoire de neurosciences sensorielles et cognitives (campus Timone d’Aix Marseille Université) et Emilia Mauriello, chercheuse en microbiologie, spécialisée dans la transduction du signal chez les bactéries, au Laboratoire de chimie bactérienne (campus Joseph Aiguier à Marseille). Eddy Pasquier, est lui chercheur en oncopharmacologie au Centre de recherche en cancérologie de Marseille (CNRS, AMU, Inserm et IPC), spécialisé dans le repositionnement de médicaments dans les cancers de l’enfant.
La percée de l’économie
Enfin, Aix Marseille Sciences économiques ou plutôt Aix Marseille School of economics, confirme sa percée. Troisième pôle français de recherche et d’étude en économie après Paris et Toulouse, l’AMSE voit un jeune enseignant-chercheur lauréat : Nicolas Berman, chercheur en économie, spécialisé en économie internationale, économie politique et développement à Aix Marseille sciences économiques. Il travaille sur « les effets complexes de la mondialisation ». Seule « science molle » distinguée, l’économie pallie l’absence étonnante des autres sciences sociales qui ont pourtant des structures de recherche et d’enseignement reconnues à Aix Marseille : histoire, linguistique, sociologie, par exemple.