Pour faciliter les parcours de reconversions professionnelles en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le financeur de transitions professionnelles d’actifs Transitions Pro Paca (ex-Fongecif) et le Centre inter-institutionnel de bilan de compétences (CIBC) Alpes Provence ont signé un partenariat le 7 janvier 2021 pour plus de synergies et d’efficacité.
Le développement de la formation professionnelle est l’une des promesses fortes de campagne d’Emmanuel Macron en mai 2017. Dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, France compétences a vu le jour le 1er janvier 2019 dans le but d’« améliorer le système de formation professionnelle et d’apprentissage ». A la suite à cette loi, l’association Fongecif Paca est devenue Transitions Pro Paca, tout en conservant son rôle de financeur des reconversions professionnelles. Le directeur général de Transitions Pro Paca, Sylvain Viannez, défend l’action de l’association comme « le dernier rempart au chômage ». Selon l’Insee, le nombre de chômeurs a atteint 2,7 millions de personnes, en passant de 8,1% en 2019 à 9% en 2020 de la population active.
Les conditions pour être financé
Disposant d’une enveloppe de 32 millions d’euros, Transitions Pro finance 1 300 dossiers de reconversion par an dans la région Provence Alpes Côte d’Azur avec « un coût moyen par dossier de 25 000 euros » témoigne René Ancelin, le président de l’association. Ce financement représente aux deux tiers le salaire du professionnel pris en charge pendant 10 mois et à 1/3 ses frais de formation. A noter que « les dossiers des salariés d’entreprises de moins de 300 salariés sont pris en charge à 100%.»
« Pour les entreprises de plus de 300 salariés, le reste à charge s’élève à 25% des frais de dossiers » ainsi que pour les entreprises de plus de 1000 salariés où « le reste à charge est de 60% » nous indique Sylvain Viannez, le directeur général de Transitions Pro Paca.
Chaque dossier passe devant une commission qui statue sur la validation ou le rejet de son financement au regard de la cohérence du projet de reconversion professionnelle avec les besoins du marché du travail. La commission s’assure également que le salarié puisse entreprendre sa reconversion en fonction de son niveau d’études, ses compétences acquises et ses envies. Sylvain Viannez explique ainsi que « Transitions Pro Paca finance la moitié des dossiers reçus. »