Rue d’Aubagne, « la crise est quasiment résorbée »
A ses côtés, sa majorité fait bloc face aux critiques. Le président de sa majorité au conseil municipal, Yves Moraine, rappelle par exemple « les 203 millions d’euros investis sur l’habitat indigne depuis 2005 » pour justifier l’action du maire. Pour ce qui concerne la rue d’Aubagne elle-même et plus largement le quartier de Noailles, Jean-Claude Gaudin estime que « la crise est quasiment résorbée car nous avons relogé la plupart des gens », affirme-t-il.
Seules 15 personnes du secteur sont toujours logées à l’hôtel « après avoir refusé nos propositions de relogement », précise le maire. Parmi les 33 bâtiments du périmètre, une dizaine ont été notifiés d’un arrêté de péril grave et imminent. Depuis, la Ville est parvenue à racheter sept immeubles de la rue d’Aubagne, du 71 au 83, qui « présentent des pathologies trop importantes pour être laissés à la responsabilité des propriétaires privés », précise la Ville. Les études sont toujours en cours pour connaître le sort de ces bâtiments mais ils seront prochainement rénovés ou déconstruits.