Nous publions ce matin la tribune de Saïd Ahamada, député LREM de Marseille (7e circonscription des Bouches-du-Rhône.) Gomet’, attaché à la vitalité et à la qualité du débat local, publie régulièrement des tribunes* de contributeurs extérieurs. Saïd Ahamada lance ici un appel à l’union des forces progressistes dans la perspective des élections municipales à Marseille.
Aujourd’hui, Marseille se retrouve à la croisée des chemins : Un long cycle politique s’achève, un autre doit démarrer et renouveler profondément les pratiques et les visages de la cité. Dans cette perspective, des collectifs citoyens et des mouvements politiques ont multiplié les initiatives pour aller vers un large rassemblement, ce qui a indéniablement suscité une vague d’espoir à Marseille.Néanmoins, à maintenant 150 jours des municipales, force est de constater la fragmentation persistante du champ progressiste.
Assisterons-nous au premier tour des Municipales à une « primaire des progressistes », nous condamnant probablement à la reconduction des héritiers du système ou, pire, à la victoire de l’extrême droite ?
La fin de ce cycle politique nous appelle au dépassement. Des égos, des chapelles, des clivages traditionnels qui, depuis 50 ans, n’ont fait qu’enfoncer davantage la ville dans la spirale des inégalités et de la dégradation de notre environnement. La fin de cycle politique appelle aussi au décentrement par rapport à la politique nationale. Marseille se joue à Marseille, avec les Marseillaises et les Marseillais, pas ailleurs !
« Je pense qu’une alliance inédite de tous les progressistes marseillais est plus que jamais possible et souhaitable. »