Si nous rejetons ensemble à la fois ceux qui voudraient diviser les Marseillais plutôt que les rassembler et ceux qui voudraient que rien ne change pour préserver leurs « biens mal acquis » ;
Si nous partageons l’idée qu’il faut assurer l’égalité républicaine dans les quartiers défavorisés de Marseille et donc y investir massivement sur les services publics – notamment l’école – et pour l’émancipation des habitants ;
Si nous partageons l’urgence de mieux protéger les Marseillais d’une pollution qui nuit directement à leur santé, et en particulier celle des plus fragiles d’entre nous, et donc la conviction que l’impératif écologique s’impose à toutes et tous ;
Si nous partageons l’ambition d’une démocratie plus inclusive avec une participation massive et pérenne des citoyens à la co-construction des politiques qui les concernent ;
Si nous partageons l’envie de voir Marseille se débarrasser de ses clichés sur la saleté et l’insécurité et rayonner en France comme à l’étranger en tant que métropole créative de rang international ;
Si nous partageons la conviction que la compétence doit remplacer le copinage et que la transparence doit remplacer le clientélisme ;
Alors, qu’est-ce qui nous empêche de faire chemin ensemble ?
Certains diront qu’il est trop tard, qu’il fallait y travailler avant ; d’autres affirmeront qu’il est trop
tôt, qu’il vaut mieux attendre le second tour…
A tous ceux-là, nous répondons que s’il est trop tard ou trop tôt, c’est donc que c’est le bon moment !