Le groupe « Agir pour la Métropole » (SRDA) rassemblant des élus socialistes, radicaux, démocrates, progressistes et apparentés demande la création d’un registre métropolitain des malformations congénitales et des cancers. « Les dispositifs déployés jusqu’à présent ne nous ont pas permis de collecter et d’enregistrer les données nécessaires pour surveiller l’état de santé de l’ensemble de la population métropolitaine, précise un communiqué de presse. Pour répondre à cette urgence, nous souhaitons porter une réponse collective forte, adaptée à notre territoire, prévenant les conséquences sanitaires, sociales et garantissant l’avenir de nos enfants ». Le communiqué précise que le président du groupe Jean-David Ciot a adressé avec l’élue Annie Levy-Mozziconacci, généticienne de profession, un courrier à l’ensemble des maires et conseillers métropolitains.
Une pétition adressée à la ministre de la Santé
Une pétition adressée à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a également été lancée. Elle indique notamment que la demande des élus métropolitains « s’inscrit totalement dans les recommandations du PNSE (Plan National Sante-Environnement) actuel (2015-2019) et à venir en cours d’élaboration, qui définit parallèlement au développement d’outils de mesure des expositions environnementales (pollutions atmosphériques, perturbateurs endocriniens, solvants, métaux lourds, pesticides, champs électromagnétiques, la notion d’exposome nécessitant obligatoirement une analyse exhaustive des cas de cancers et de malformations congénitales afin de pouvoir agir sur les causes environnementales.»
Ils proposent d’adosser ces registres sur des dispositifs partiels déjà existants tel que l’Observatoire Révéla13 et des structures fonctionnelles tels que l’Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions, «en élargissant leurs compétences au niveau du territoire métropolitain, et sur le réseau des malformations Congénitales Remera (Rhône Alpes) en créant une extension locale, sur des structures hospitalo-universitaires spécialisées déjà engagées (APHM, Aix Marseille Université). Le registre Réméra (Rhone Alpes) est prêt à mettre à disposition de ces structures, ses outils de collecte et d’enregistrement et sa base de données. »