Du 5 au 8 mai, Scentair a travaillé avec le festival de la rose Alterarosa à Avignon (comme depuis 2004). L’entreprise installée à Saint-Jean (31) a équipé la porte principale du Cloître du Palais des Papes avec une senteur intitulé «Rose Majestueuse».
« Le marché du marketing olfactif est en train de s’ouvrir », analyse Pascal Charlier, le dirigeant historique de l’entreprise créée en 1998 sous le nom de Parfum indigo. Depuis 2013, elle a intégré ScentAir, le groupe américain leader mondial du secteur. En 20 ans, Pascal Charlier a pu remarquer les évolutions de la réception du concept. « Les clients ne viennent plus par curiosité ou par modernité un peu forcée, mais ils ont intégré que ce type de technique faisait partie de l’expérience client », se réjouit-il.
L’intérêt grandissant du secteur automobile
Le dernier secteur en date à s’intéresser au marketing olfactif est celui de l’automobile. « Pour l’instant, quand on va acheter une voiture, on se retrouve dans un grand hangar qui résonne, qui sent le pneu et le neuf. Les concessions essayent de plus en plus de ré-humaniser le lieu, de se rapprocher d’une expérience ”store”, de mettre de la musique, un distributeur de café, de diffuser une senteur tonifiante, chaleureuse. Notamment pour s’adresser aux femmes qui sont partie prenante dans l’acte d’achat du véhicule ». Depuis 3 ans, l’entreprise a équipé tous les Renault de France et les demandes des constructeurs progressent.
Pour l’instant, en France, ScentAir équipe 200 magasins pour une cinquantaine de marques. Une des fiertés de Pascal Charrier est d’avoir créé la signature olfactive des magasins Montblanc. Une réalisation haut de gamme qui sort du commun. « La plupart de nos clients s’équipent car ils ont besoin de se différencier », analyse le chef d’entreprise. Des marques comme Zadig et Voltaire, Stradivarius, Boss, Tara Jarmon, Tommy Hilfiger ont franchi le cap. Mais la pratique est encore marginale : « quelques grandes marques sont équipées, mais il reste 80% du marché à conquérir », annonce, à la louche, Pascal Charlier. Il reste du chemin à parcourir pour inscrire le marketing olfactif dans les habitudes des annonceurs.
Sur les tendances actuelles, il observe que le marché français est friand d’odeurs naturelles. Le Decathlon de Rennes a essayé des odeurs de feuilles et d’herbes dans son rayon randonnée. Leroy Merlin a diffusé une senteur cheminée dans son espace de vente dédié. Sans oublier les pharmaciens qui choisissent la fleur de tiaré pour donner une odeur d’été dans leur rayon crème et lunettes de soleil.
Du self-service au full-service
Depuis que l’entreprise a intégré ScentAir, le modèle commercial a évolué. « Nous proposons une offre toute incluse où nous nous occupons de la mise en place mais aussi de toute la maintenance », explique Pascal Charlier. Pour donner un ordre de prix : entre 100 et 200€ par mois pour une surface de 200 à 300m², 60 à 100€ pour un diffuseur autonome que le client doit gérer. Et pour la création d’une signature olfactive il en va entre 3000 et 10 000€ selon la gamme de senteurs utilisées et le nombre d’allers-retours.
Au rayon grands comptes, l’entreprise, avec son client Accor, est en train d’équiper tous les Novotel du monde. L’odeur a été créée et installée en France depuis 2003. Depuis que l’entreprise de Pascal Charlier est passée sous le giron de ScentAir en 2013, elle a également convaincu le groupe de centres commerciaux Unibail Rodamco.
Des embauches et une augmentation de CA en prévision
Une dynamique que le chef d’entreprise souhaite utiliser pour augmenter son chiffre d’affaires de 60% en 2016 avec le recrutement de 6 à 7 personnes pour la filière française qui compte 23 collaborateurs actuellement (450 personnes dans le monde).
En 1998, l’entreprise était la première en France à importer des Etats-Unis le concept du marketing olfactif. C’est donc depuis Toulouse que Pascal Charlier et son équipe de pionniers ont lancé Parfum Indigo. La société se fait connaître rapidement grâce à sa technologie brevetée qui permet une diffusion homogène des senteurs dans les surfaces de grande taille. En 2002, la société se fait racheter par Lampe Berger (lampes et parfums) et devient Air Berger. Puis en 2013, le géant américain ScentAir achète la société pour se développer sur le marché français et européen. Pascal Charrier reste néanmoins le directeur général de la filiale française. L’entreprise est toujours basée à Toulouse.
Le groupe est installé dans 109 pays pour 100 000 sites équipés. www.scentair.fr
Du 5 au 8 mai, Scentair a travaillé avec le festival de la rose Alterarosa à Avignon (comme depuis 2004). L’entreprise installée à Saint-Jean (31) a équipé la porte principale du Cloître du Palais des Papes avec une senteur intitulé «Rose Majestueuse».
« Le marché du marketing olfactif est en train de s’ouvrir », analyse Pascal Charlier, le dirigeant historique de l’entreprise créée en 1998 sous le nom de Parfum indigo. Depuis 2013, elle a intégré ScentAir, le groupe américain leader mondial du secteur. En 20 ans, Pascal Charlier a pu remarquer les évolutions de la réception du concept. « Les clients ne viennent plus par curiosité ou par modernité un peu forcée, mais ils ont intégré que ce type de technique faisait partie de l’expérience client », se réjouit-il.
L’intérêt grandissant du secteur automobile
Le dernier secteur en date à s’intéresser au marketing olfactif est celui de l’automobile. « Pour l’instant, quand on va acheter une voiture, on se retrouve dans un grand hangar qui résonne, qui sent le pneu et le neuf. Les concessions essayent de plus en plus de ré-humaniser le lieu, de se rapprocher d’une expérience ”store”, de mettre de la musique, un distributeur de café, de diffuser une senteur tonifiante, chaleureuse. Notamment pour s’adresser aux femmes qui sont partie prenante dans l’acte d’achat du véhicule ». Depuis 3 ans, l’entreprise a équipé tous les Renault de France et les demandes des constructeurs progressent.
Pour l’instant, en France, ScentAir équipe 200 magasins pour une cinquantaine de marques. Une des fiertés de Pascal Charrier est d’avoir créé la signature olfactive des magasins Montblanc. Une réalisation haut de gamme qui sort du commun. « La plupart de nos clients s’équipent car ils ont besoin de se différencier », analyse le chef d’entreprise. Des marques comme Zadig et Voltaire, Stradivarius, Boss, Tara Jarmon, Tommy Hilfiger ont franchi le cap. Mais la pratique est encore marginale : « quelques grandes marques sont équipées, mais il reste 80% du marché à conquérir », annonce, à la louche, Pascal Charlier. Il reste du chemin à parcourir pour inscrire le marketing olfactif dans les habitudes des annonceurs.
Sur les tendances actuelles, il observe que le marché français est friand d’odeurs naturelles. Le Decathlon de Rennes a essayé des odeurs de feuilles et d’herbes dans son rayon randonnée. Leroy Merlin a diffusé une senteur cheminée dans son espace de vente dédié. Sans oublier les pharmaciens qui choisissent la fleur de tiaré pour donner une odeur d’été dans leur rayon crème et lunettes de soleil.
Du self-service au full-service
Depuis que l’entreprise a intégré ScentAir, le modèle commercial a évolué. « Nous proposons une offre toute incluse où nous nous occupons de la mise en place mais aussi de toute la maintenance », explique Pascal Charlier. Pour donner un ordre de prix : entre 100 et 200€ par mois pour une surface de 200 à 300m², 60 à 100€ pour un diffuseur autonome que le client doit gérer. Et pour la création d’une signature olfactive il en va entre 3000 et 10 000€ selon la gamme de senteurs utilisées et le nombre d’allers-retours.
Au rayon grands comptes, l’entreprise, avec son client Accor, est en train d’équiper tous les Novotel du monde. L’odeur a été créée et installée en France depuis 2003. Depuis que l’entreprise de Pascal Charlier est passée sous le giron de ScentAir en 2013, elle a également convaincu le groupe de centres commerciaux Unibail Rodamco.
Des embauches et une augmentation de CA en prévision
Une dynamique que le chef d’entreprise souhaite utiliser pour augmenter son chiffre d’affaires de 60% en 2016 avec le recrutement de 6 à 7 personnes pour la filière française qui compte 23 collaborateurs actuellement (450 personnes dans le monde).
En 1998, l’entreprise était la première en France à importer des Etats-Unis le concept du marketing olfactif. C’est donc depuis Toulouse que Pascal Charlier et son équipe de pionniers ont lancé Parfum Indigo. La société se fait connaître rapidement grâce à sa technologie brevetée qui permet une diffusion homogène des senteurs dans les surfaces de grande taille. En 2002, la société se fait racheter par Lampe Berger (lampes et parfums) et devient Air Berger. Puis en 2013, le géant américain ScentAir achète la société pour se développer sur le marché français et européen. Pascal Charrier reste néanmoins le directeur général de la filiale française. L’entreprise est toujours basée à Toulouse.
Le groupe est installé dans 109 pays pour 100 000 sites équipés. www.scentair.fr