Malgré sa déconvenue aux dernières élections municipales, la majorité présidentielle compte bien jouer les trouble-fêtes aux sénatoriales du 27 septembre. « Sur un coup de malentendu, on peut faire un sénateur », ose espérer Georges Panagiotu, secrétaire général du mouvement radical, social et libéral 13 et troisième sur la liste de la majorité présidentielle dans le département. Des ambitions mesurées donc pour la liste Renaissance 13 menée par le maire de la Roque d’Anthéron, Jean-Pierre Serrus qui a présenté son programme lors d’une conférence de presse à Marseille jeudi 10 septembre. S’il ne part pas favori, il assure pouvoir réunir « tous les progressistes du territoire » autour de sa candidature. Il a pourtant déjà échoué lors de sa candidature à la présidence de la Métropole en juillet. « Mais ce sont 3 500 grands électeurs qu’il faut aujourd’hui convaincre. Un panel beaucoup plus large que les seuls maires de la Métropole », relève-t-il.
Renaissance 13 : la loi 3D et une interco pour le Pays d’Arles
Soutenue par le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire, la liste Renaissance 13 vient sans surprise appuyer l’action présidentielle. Aussi, elle porte beaucoup d’espoir dans la prochaine loi 3D de décentralisation portée par le gouvernement : « Nous sommes pour plus de décentralisation et surtout la différenciation. C’est la première fois que ce mot est inscrit noir sur blanc dans un projet de loi. Cela montre la connaissance de la réalité des territoires », se félicite Jean-Pierre Serrus. Cette différenciation, il la porte notamment par la volonté de créer une intercommunalité à part entière sur le Pays d’Arles « au lieu de la fusionner dans une Métropole qui a déjà du mal à exister ».