[Mise à jour à 18h29] Après plus de 7 heures de négociations, entre les quatre élus de Marseille Provence Métropole et les huit représentants de Force Ouvrière, les discussions sont toujours en cours au siège de MPM.
Au sixième jour de grève, Marseille croule sous les tas de déchets. A 9h30, les négociations vont débuter avec les syndicats dont Force Ouvrière, majoritaire et qui a appelé à la grève. Ce matin au micro de France Bleu Provence, Lionel Royer-Perreault s’est « confiant et optimiste » considérant que MPM était prête à faire un pas en avant et espérant que les syndicats seraient dans la même posture.
Patrick Rué, le leader des e-territoriaux FO intégré sur la même radio a également espéré sortir rapidement de la grève et s’est étonné d’avoir été poussé à enclencher ce mouvement de grève. « On s’est servi des Marseillais comme des boucliers humains » a-t-il lancé en voulant nous faire plier sous la pression de la rue. Le syndicaliste s’en est pris à Guy Teissier en soulignant qu’avec les président précédents il y a avait toujours eu des voies de négociations.
Les revendications portent sur le recrutement de 10 agents supplémentaires, la suspension des sanctions contre 300 agents qui n’ont pas appliqué le contrat local de propreté et sur l’arrêt de l’utilisation des GPS pour suivre les agents sur le terrain. Lionel Royer-Perreault a fixé les limites à ne pas dépasser : 1. Rester dans le cadre du contrat local de propreté voté à l’unanimité par les formatons politiques. 2. Respecter le code du travail. 3. Ne pas engager des dépenses supplémentaires
Décryptage : Force ouvrière et… les poubelles de l’histoire marseillaise