La société Sportimmo a remporté l’appel à projet du bailleur social Logirem pour la création d’une zone commerciale à l’entrée du quartier Picon-Busserine dans le 14e arrondissement de Marseille. Dans la cadre du grand chantier de rénovation urbaine du quartier, il va réhabiliter une friche à l’abandon pour en faire un nouveau pôle commerciale de proximité de 4 000 mètres carrés de surface de plancher.
Un chantier délicat après les travaux de la L2
Cette nouvelle opération s’inscrit dans la cadre du grand projet de rénovation urbaine des quartiers Nord. Logirem a déjà démoli le bâtiment C en 2014 et commencé la réhabilitation de la cité avec la réalisation de la nouvelle rue de la Busserine et la construction d’un nouveau bâtiment de 23 logements. La parcelle dévolue à Sportimmo est située en bordure de l’actuel rond-point Pierre Parraf et du Chemin de Sainte-Marthe. Elle est longée au sud par le site du bus à haut niveau de service (BHNS) du futur boulevard Allende. « C’est un dossier délicat, précise Thierry Sportich, le patron de Sportimmo à Gomet’. Le site se situe à la sortie de la L2 dont le chantier a largement bouleversé la typologie. Résultats, on se retrouve avec des contraintes importantes comme la présence d’eau en sous-sol qui nous oblige à faire le parking en hauteur et la présence de remblais qui complique un peu plus le chantier ».
Un centre médical, une crèche et la pharmacie
La typologie des commerces doit encore être discutée avec les partenaires : Ville, Métropole, Marseille Rénovation Urbaine… Mais Thierry Sportich a sa petite idée sur le visage de la zone commerciale. « Les habitants ont besoin d’un centre médical et d’une crèche par exemple. Ce serait bien aussi d’y accueillir la pharmacie installée en face », explique-t-il. Enfin, il reste à négocier avec le bureau de tabac installé sur le site qui doit être relocaliser dans le futur projet ou à l’extérieur.
Début des travaux attendu au printemps 2021
Pour ce projet, Sportimmo s’est associé avec le cabinet d’architectes Poissonier-Ferran. Il espère déposer un permis de construire à la rentrée pour lancer les travaux d’ici « une petite année » avec un chantier qui devrait durer un an et demi. Le promoteur sera, à terme propriétaire du foncier et du bâti, mais il va d’abord devoir investir environ 3 millions d’euros dans la requalification de la friche commerciale.
Lien utile :
> Le nouveau plan de rénovation urbaine dans Le Digest Hebdo n°128