D’ici peu de temps, les bureaux marseillais de Wiko, place du 4 septembre, vont sembler bien vide. Le fabricant de smartphones devrait finalement réduire ses effectifs de moitié. Selon une source syndicale, 95 collaborateurs sur 186 sont prêts à accepter l’offre de la direction de partir à l’occasion d’une rupture conventionnelle collective. Reste maintenant à négocier des conditions de départ satisfaisantes pour le groupe et les collaborateurs.
La direction espère un accord pour la mi-avril
Dans une rupture conventionnelle collective, un dispositif mis en place par la loi travail 2018, l’ensemble des salariés souhaitant partir doit se mettre d’accord sur les conditions de départ qui seront les mêmes pour tous. « La direction a fixé la fin des négociations pour la mi-avril mais ça me semble beaucoup trop court comme délai au vu du nombre de personnes concernées », estime un représentant des salariés. Les équipes attendent maintenant d’avoir des précisions sur les résultats attendus à la baisse.
Les résultats de Wiko attendus pour le début de semaine prochaine
La direction n’a toujours pas révélé son chiffre d’affaires 2018 même si elle prépare le terrain en parlant de « contexte concurrentielle exacerbé », dans son communiqué du 14 mars. « Normalement, on devrait avoir des précisions en début de semaine prochaine », avance le représentant. En fonction de l’état réel des finances de la société, les salariés pourront négocier à la hausse leurs indemnités de départ. Le minimum dans le cas d’une rupture conventionnelle est fixé à un quart de mois de salaire par année d’ancienneté par salarié. Alors que les collaborateurs sont nombreux à vouloir quitter le navire, les négociations s’annoncent serrées avec le chinois Tinno qui pesait encore un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2017.
Lien utile :
> [Téléphonie] Face à la baisse d’activité, Wiko (Marseille) propose un plan de départ aux salariés