TotalEnergies : le projet d’hydrogène vert Masshylia obtient le soutien de l’Etat
Le projet Masshylia initié début 2021 par TotalEnergies et Engie est toujours en cours sur le site de la bioraffinerie de la Mède, dans les Bouches-du-Rhône. Le grand patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a remis le sujet sur la table vendredi 9 septembre à l’occasion de son intervention au Forum des entrepreneurs de l’UPE13, alors que le groupe vient d’obtenir le feu vert des autorités européennes pour lancer le projet. « Nous voulons faire de la Mède le plus grand site industriel de production d’hydrogène vert en Europe ! », a-t-il ainsi affirmé. L’objectif est de mettre en service d’ici 2025 un électrolyseur de 125 MW capable de transformer l’énergie solaire produite sur le site de la Mède en hydrogène, explique Isabelle Patrier, directrice France de TotalEnergies. Le projet représente 200 millions d’euros d’investissement pour le groupe. Alors que le projet devait initialement permettre de produire cinq tonnes d’hydrogène par an, les objectifs ont récemment été revu à la hausse à 50 tonnes d’hydrogènes par an, soit une économie de Co2 annuel de 140 000 m3, selon TotalEnergies.
Un nouveau cap a été franchi pour le projet qui a obtenu en mars dernier la pré-notification du soutien de l’Etat français dans sa candidature à l’appel à projets IPCEI (« Projet important d’intérêt européen commun ») de la Commission européenne. « C’est une nouvelle étape, mais tout n’est pas gagné. Nous attendons une validation finale pour fin septembre », précise Jean-Michel Diaz, directeur général de TotalEnergies Provence-Alpes-Côte d’azur, contacté par Gomet’. En tout cas, les menaces de nouvelles plaintes de la part des associations de protection de l’environnement, farouchement opposées au projet, ne semblent pas effrayer les cadres de TotalEnergies.
Le Crédit Agricole Alpes Provence ouvre une nouvelle agence à Aix
Le Crédit Agricole Alpes Provence (CAAP) a inauguré mardi 6 septembre une nouvelle agence située à deux pas de la Rotonde, 1 rue Mazarine, à Aix-en-Provence.« Notre volonté est d’être au plus près des Aixois pour répondre à tous leurs besoins» affirme la banque régionale. A l’heure de la digitalisation, CAAP veut privilégier les relations humaines avec ses clients et prospects avec des horaires d’ouverture inédits dans cette nouvelle agence : de 08h30 à 19h du mardi au vendredi et le samedi jusqu’à 17h. Autre argument affiché :« une équipe polyvalente, composée de nombreux experts qui veut veut animer un véritable lieu de vie mettant à disposition des entrepreneurs et associations locales, un espace de co-working pour leurs réunions et événements. »
« Nous sommes ainsi engagés aux côtés des Aixois à travers notre rôle de banquier, investisseur et conseil, dans les domaines de la banque, de l’assurance et de l’immobilier» déclare Serge Magdeleine, le directeur du Crédit Agricole Alpes Provence présent lors de l’inauguration de la nouvelle agence en présence de Jean-François Dubost, adjoint au Maire, représentant de Sophie Joissains, Maire d’Aix-en-Provence.
OnePoint toujours dans la course pour la reprise du couvent des Prêcheurs
L’avenir du couvent des Prêcheurs, à Aix-en-Provence, n’est toujours pas déterminé. Mais selon nos confrères de La Provence, le président de la Cour d’appel d’Aix aurait tendu une perche la semaine dernière, laissant entendre que le couvent était destiné à devenir une extension de l’institution judiciaire. Dans un communiqué du 7 juillet dernier, la Ville d’Aix mettait pourtant les choses au clair : « s’il est vrai que la Justice a fait part de son intérêt pour l’ancien couvent des Prêcheurs, aucune offre concrète, aucune proposition chiffrée n’ont été formalisées
Seuls deux projets étaient pourtant en lice en juillet dernier pour la reprise du couvent : l’un porté par l’entreprise Onepoint avec l’architecte Corinne Vezzoni, visant à y installer un campus 3.0 ; l’autre, promu par Coffim avec l’architecte Christophe Gulizzi, envisage plutôt l’ouverture d’un lieu culturel. Lors du conseil municipal d’Aix en avril dernier, le maire d’Aix Sophie Joissains n’avait rien laissé transparaître sur la préférence municipale entre les deux projets, soulignant seulement que « le projet [retenu] devait être emblématique de la ville d’Aix-en-Provence. »
Interrogé en marge du forum de l’Upe13 vendredi 9 septembre, le fondateur de Onepoint David Layani défend son projet face aux rumeurs d’une éventuelle reprise du couvent par la cour d’appel : « La Ville choisira le projet en lien avec l’intérêt public et nous en prendrons acte. Nous, ce que nous proposons, c’est un projet à 50 millions d’euros, qui concourra à créer 300 emplois et permettra de donner à Aix la dynamique dont elle a besoin. On accueillerait les meilleurs jeunes, en leur fournissant un logement, une formation certifiante, et un métier qui a du sens, autour du numérique et de l’innovation. Ce projet a pour but de contribuer au rayonnement de la ville et surtout d’aller chercher des projets au-delà d’Aix-en-Provence » détaille-t-il.
Pour l’heure, les porteurs de projets sont eux aussi dans le flou : « J’ai noté qu’il y avait un conseil municipal aixois prochainement [le 14 octobre prochain, ndlr]. J’espère qu’on y verra plus clair », conclut David Layani.