Benoît Payan sollicite Jean Castex pour la « résorption des bidonvilles » de Marseille
Le mal-logement est au cœur des préoccupations de la Ville de Marseille. Après le drame des Flamants (14e arr.) qui a fait trois morts, le maire Benoît Payan tire la sonnette d’alarme. Dans une lettre adressée vendredi 23 juillet au Premier ministre Jean Castex, l’élu PS demande au chef du gouvernement d’agir « sur la question de la résorption des squats et bidonvilles sur notre territoire ». Benoît Payan assure que le dossier du logement indigne est une des priorités de son mandat et que la nouvelle municipalité fait du mieux qu’elle peut, « dans le respect de ses compétences ». Il rappelle qu’à Marseille, « près de 15 000 personnes sont en situation de sans-abrisme, 41 000 demandes de logements sociaux sont en attente […] et 1 500 personnes vivent dans des conditions indignes et dangereuses au sein de squats ou bidonvilles ». Une réalité qui conduit, selon Benoît Payan, à une insécurité et des tensions sociales fortes.
EELV Paca veut expérimenter la légalisation du cannabis à Marseille
L’antenne régionale d’Europe écologie les verts soutient la proposition du nouveau groupe écolo-citoyen du conseil municipal de Marseille. « Nous demandons l’expérimentation à Marseille d’une légalisation du cannabis sous l’égide de l’État », réclame EELV Paca dans un communiqué diffusé à la mi-juillet. Une proposition qui intervient en pleine période de tensions dans les quartiers Nord de la ville. Ces dernières semaines, six personnes ont été abattues dans des règlements de comptes sous fond de trafic de drogue. « Pour que notre jeunesse cesse de s’entretuer dans les cités de Marseille, mettons fin à la prohibition », ajoute EELV Paca. Le parti assure que la légalisation du cannabis permettrait notamment d’empêcher la lutte armée entre les trafiquants, de créer de l’emploi et de générer un chiffre d’affaires conséquent.
Alexandra Louis appelle à la concertation de toutes les collectivités après le drame des Flamants
Au lendemain de l’incendie des Flamants (trois morts) dans les quartiers Nord de Marseille, Alexandra Louis (Agir) tape du poing sur la table. « Faut-il attendre un drame comme celui des Flamants pour prendre les mesures qui s’imposent ? », s’agace la députée de la troisième circonscriptions des Bouches-du-Rhône (12e, 13e et 14e arr. de Marseille) dans un communiqué du 21 juillet. L’avocate suggère que « l’ensemble des parties prenantes (État – Ville – Métropole – bailleurs) se réunisse désormais a minima mensuellement » pour identifier les structures à risque, et proposer des solutions « jusqu’à résolution ». Alexandra Louis conclut en insistant sur le fait que « dès lors qu’il y a danger, les bâtiments doivent faire l’objet d’une évacuation, si l’on ne veut pas que l’économie de moyens soit faite au prix de vies humaines ».
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