« On a le sentiment de ne pas être écoutés »
Pourtant, l’UMIH dit avoir bien tenté de convaincre la Mairie de Marseille de durcir les contrôles. « La ville tarde, et je ne vois pas pour quelle raison » estime Nicolas Guyot, complété par Bernard Marty : « on nous rétorque qu‘il faudrait avoir beaucoup plus de personnel » dit-il, inversant la logique : « A un moment donné, pour générer des recettes, il faut avoir des contrôleurs, et ces contrôleurs seront payés par les recettes », estime-t-il. Toutefois, les représentants de l’UMIH confessent avoir « le sentiment de ne pas être écoutés », promettant de « créer les conditions pour être plus offensifs dans les débats », comme le déclare Bernard Marty.
Pour ce faire, ils mettent en avant un argument de poids : « On pèse en emploi, on est le troisième employeur des Bouches-du-Rhône » détaille le président de l’UMIH 13, soit « 7% » des emplois dans le département. En la matière, Laurent Duc dénonce la « précarité terrible » vécue par ceux qui travaillent à travers les plateformes de type Airbnb. Le sujet semble l’énerver : « On nous agresse en permanence sur la précarité de l’emploi, et dans le même temps, on laisse des chambres faites au noir » s’emporte-t-il. Face à cette situation qu’il dénonce, son constat est sans appel : « l’Etat ne peut pas se substituer au premier magistrat de la ville » soupire-t-il, tout en prenant date avec l’avenir « peut-être que les élections dans six mois viendront changer quelque chose ».
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