La décision a été officialisée le 19 février par Renaud Muselier. La ligne Marseille, Toulon, Nice sera soumise à la concurrence à l’horizon de 2023 ainsi que la ligne des services azuréens à l’horizon 2025 (lire nos informations précédentes). Selon le président du conseil régional, l’ouverture à la concurrence permettra globalement une amélioration de la qualité de service. Un argument contesté par le PCF 13 section cheminots qui s’oppose à cette décision dans un communiqué diffusé mercredi 20 février.
« Comment avoir une meilleure régularité avec un nouvel opérateur quand les causes sont essentiellement l’infrastructure ferroviaire (+ de 50%), le matériel ferroviaire (+ de 30%)…et qui ne sont pas dans ses compétences ? Comment arriver à baisser les prix quand le Président Muselier à acter, dès juillet 2019, une augmentation des tarifs de 3% sur les tarifs abonnés et 6% sur les occasionnels devant rapportée près de 1,75 M€ au conseil régional ? »
Les cheminots énumèrent une série de questions et ne mâchent par leurs mots. « Après Macron le président des riches, nous avons Muselier : le président des entreprises privées. » Le PCF 13 ajoute avoir sollicité un rendez-vous à la Région et auprès de la direction de la SNCF.