Comme Gomet‘ vous l’annonçait , Emmanuel Macron est en visite dans la métropole, en meeting aux Pennes-Mirabeau notamment, jeudi 17 et vendredi 18 novembre (lire ici le détail de son programme). Le député Christophe Castaner, candidat PS battu aux Régionales en Paca en 2015, s’est exprimé sur France Inter sur la candidature du leader du mouvement En Marche pour les présidentielles. Ses collègues socialistes en sot pour leurs frais… Extraits.
Après quelques semaines de vrai-faux suspense, Emmanuel Macron s’est officiellement déclaré candidat à la présidentielle ce matin en Seine-Saint Denis. Interviewé sur France Inter, l’ancien candidat aux régionales en Paca, le député PS des Alpes de Haute-Provence Christophe Castaner, qui s’est finalement désisté en faveur de Christian Estrosi, a expliqué pourquoi il soutient ardemment la candidature du leader d’En marche. Sans mâcher ses mots pour ses collègues socialistes…
« Il fait le choix d’un caractère solennel pour un moment unique pour un rendez-vous avec l’histoire de son pays. Faire entrer la France dans le XXIème siècle, c’est effectivement quelque chose qui est unique. Donc ça s’appuie sur les jeunes hommes, les jeunes femmes qu’il a rencontrés à plusieurs reprises, sur ce site de Bobigny dans cette banlieue parisienne, mais ça implique aussi un caractère solennel. Mais rassurez-vous dès demain il sera sur le terrain, il sera à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône je l’accompagnerai, et vous verrez qu’il a aussi cette capacité à faire du lien, à être avec les gens et à aimer les gens. »
“Est-ce que vous croyez une seconde que Benoit Hamon… “
Au sujet des critiques portées à l’encontre d’Emmanuel Macron par Benoit Hamon, candidat à la primaire à gauche, qui accuse Macron, par sa candidature hors de la primaire à gauche, d’empêcher la gauche d’être représentée au second tour :
« Est-ce que vous croyez une seconde que Benoit Hamon envisage d’être président de la République ? Non ! Il utilise la primaire pour la conquête du parti socialiste. Moi je crois que c’est une erreur. Aujourd’hui on voit bien que le système politique est bloqué, le système des appareils et des logiques politiciennes, que Benoit Hamon pour moi incarne parfaitement […], ce système est fini, il est terminé. Et donc c’est ce système qu’Emmanuel Macron refuse, dénonce, parce qu’il faut aller au-delà, et redonner de l’envie de politique. […] Il veut construire une candidature placée sous le signe de l’espérance, pour un projet. Aujourd’hui on voit bien, et Benoit Hamon comme d’autres sont seulement contre : contre François Hollande, contre le Front national… Non, battons-nous pour quelque chose, battons-nous pour la France ! » […]
“Emmanuel Macron est un bon élève”
« Emmanuel Macron est un bon élève, mais qui ressemble aux Français. Il a changé plusieurs fois de boulot, mais il a fait des choix. Notamment celui de quitter une banque d’affaires où il gagnait bien sa vie pour servir, servir François Hollande et [les Français] à un moment donné, en divisant par dix sa rémunération. Je trouve qu’il y a des choix et des parcours plus représentatifs de la France que ceux qui consistent à n’être que des purs produits de d’un appareil politique. »
“Sortir du bon bréviaire du bon socialiste”
Interrogé sur le programme d’Emmanuel Macron : « On veut sortir des inégalités en les attaquant à la racine, on veut sortir du Y’a qu’à-faut qu’on. On veut sortir du bon bréviaire du bon socialiste que je connais par cœur parce que je l’ai appris depuis trente ans, qui fait qu’on ne propose comme réponses que des propositions qu’on oublie hélas très vite quand on arrive au pouvoir. C’est ça qu’il faut casser ».
“Refuser cette résignation qui fait que Marine Le Pen…”
[…]« Emmanuel Macron est peut-être le seul aujourd’hui qui se refuse à cette idée que les jeux seraient déjà faits, que Marine Le Pen serait au second tour. […] Le cœur de son combat c’est de refuser cette résignation, qui fait que Marine Le Pen serait au second tour et peut-être même demain présidente de la République ».
Retrouvez la Tweet line de @CCastaner
Quelques minutes après sa déclaration, @EmmanuelMacron est serein, déterminé. pic.twitter.com/fCtetBvBPi
— Christophe Castaner (@CCastaner) 16 novembre 2016