Le président du groupe socialiste au conseil municipal de Marseille a réagi vivement jeudi 31 août après la réunion tenue en préfecture, dans l’après-midi, sur le sujet épineux de la conservation des vestiges antiques situés boulevard de la Corderie da,s le 7e arrondissement de Marseille. « Comme je le craignais, la réunion qui s’est tenue aujourd’hui en préfecture a été une mascarade et n’était pas à la hauteur des enjeux. La sauvegarde du site n’a pas avancé d’un iota » regrette l’élu.
« La Drac et la préfecture ont malheureusement refusé d’utiliser ce que leur permet Code du Patrimoine en cas de découverte exceptionnelle pour sauver ce site. (Art. R523-48) » Et d’affirmer : « Ni les citoyens, ni les associations, ni les scientifiques présents n’ont pu obtenir de réponse sur l’avenir du site. La Préfecture, la Ville de Marseille et Vinci ont tenté de justifier la privatisation et la destruction du site. »
La décision finale reste cependant dans les mains du ministère de la Culture. Françoise Nyssen confirmera-t-elle la création d’un périmètre de sauvegarde plus large que les 635 m² déjà annoncés comme protégés ou autorisera t-elle la construction de l’immeuble d’habitations, un choix qui ne convient aux parisiens d’une sanctuarisation totale du site ? Selon le préfet, la réponse ne devrait pas tarder…