Jean-Claude Gaudin devant la presse : cinq dernières petites phrases

(2) Trois dames sur un canot de sauvetage

Jean-Claude Gaudin est un excellent tribun, chacun le sait. Aussi n’est-il pas avare dans l’exercice de la métaphore, qu’il applique lors de ces vœux à la presse à trois femmes dont les trajectoires se sont récemment écartées de la sienne. Il s’agit de Caroline Pozmentier, son adjointe à la sécurité partie rejoindre la campagne d’Yvon Berland (candidat LREM à la Mairie de Marseille), d’Arlette Fructus, également son adjointe qui a rendu récemment sa délégation au logement, puis enfin de Lisette Narducci, l’actuelle maire PRG des 2e et 3e arrondissements de Marseille, dont le choix dans cette campagne s’est porté vers Bruno Gilles – candidat DVD à la Mairie – au détriment de Martine Vassal, candidate investie par LR et soutenue par Jean-Claude Gaudin.

Pour ce trio réfractaire, Jean-Claude Gaudin a réservé une petite phrase dont il a le secret : « Vous me parlez d’Arlette Fructus, de Caroline Pozmentier, et de Lisette Narducci » dit-il avec l’aide d’une salle hilare alors qu’il bute sur le nom de cette dernière. « Bon, ces dames, elles sont sur un canot de sauvetage, et elles regretteront de ne pas être resté dans le vaisseau amiral » annonce-t-il d’un ton prophétique, non sans une certaine raillerie. Le vaisseau amiral, celui de Martine Vassal pour lui.