A l’issue d’environ 30 heures de garde de vue, Alexandre Gallese a finalement été mis en examen pour trafic d’influence et prise illégale d’intérêts ce vendredi 31 janvier. Le troisième adjoint de la maire LR Maryse Joissains-Masini, a été placé sous contrôle judiciaire, précise à l’AFP une source judiciaire, qui ajoute que le parquet a requis une caution de 50 000 euros. Dans le cadre de cette enquête, une autre personne a été mise en examen, et une troisième placée sous le statut de témoin assisté.
Entré en garde à vue mercredi 29 janvier dans les locaux de la police judiciaire de Marseille, Alexandre Gallese a en était ressorti vendredi 31 janvier à midi. Dans un communiqué de presse diffusé dans la foulée le même jour (lire l’intégralité ci-dessous), celui qui est l’adjoint à l’urbanisme de la maire LR d’Aix-en-Provence annonce qu’il renonce à faire la campagne des municipales.
« Aucun soupçon d’enrichissement personnel, ma probité n’est absolument pas remise en cause, aucun délit de corruption n’a été retenu. »
Alexandre Gallese
« Mis en cause pour un certain nombre de délits supposés, la justice n’a retenu que des délits formels pour ma participation à des délibérations de 2013 qui seront analysées et discutées dans le cadre de la procédure à laquelle j’ai désormais accès » affirme Alexandre Gallese qui ajoute : « Aucun soupçon d’enrichissement personnel, ma probité n’est absolument pas remise en cause, aucun délit de corruption n’a été retenu. »
Il explique son choix de renoncer à sa candidature sur la liste sortante du maire d’Aix « afin que la campagne électorale se déroule dans la sérénité, par affection et amitié pour Maryse Joissains-Masini et son équipe, et pour protéger également [ma] famille et [mon] avenir politique.»
Maryse Joissains l’avait en effet placé en quatrième position parmi ses colistiers, lui dont l’action en matière d’urbanisme est fortement décriée par les adversaires de la majorité sortante. Toutefois dans l’immédiat, Alexandre Gallese ne renonce pas à sa délégation qui est la sienne actuellement. « La justice n’a pas jugé nécessaire d’interdire la poursuite du mandat d’élu en charge de l’urbanisme de la ville d’Aix-en-Provence, ce qui démontre le bien fondé de ma présomption d’innocence » estime l’élu.