“Lumière & Douceur” de Raphaël Ponson prolongée jusqu’au 23 septembre à Regards de Provence

Ce sont des peintures aux allures de cartes postales. Depuis le 30 mars, le musée Regards de Provence expose « Lumières et douceur » en l’honneur de Raphaël Ponson, premier artiste à avoir peint les calanques. Fasciné par la Méditerranée, l’artiste a consacré ses œuvres aux nombreuses vues du port de Marseille, des calanques, de Martigues, de Cassis et de Nice. Près de quatre-vingt toiles et aquarelles, issues de la collection de la fondation Regards de Provence, de musées et collectionneurs privés sont exposées. 

Calanques sublimées et jeux de lumières

Au premier étage du musée, les visiteurs s’avancent dans un espace lumineux. En plus de la vue imprenable sur les grands ferries extérieurs, ils profitent des paysages offerts par Raphaël Ponson. Au fil de l’exposition, ils retrouveront la Plage des Catalans, les cabanons du Roucas-Blanc ou encore différentes vues de Cassis depuis la Presqu’île. L’artiste a notamment peint Sormiou et Morgiou. De 1865 à 1895, il s’est installé à Cassis dans le but de peindre différents aspects du port et notamment l’entrée de Port-Miou. En dehors des calanques, le peintre a représenté la simplicité du Vieux Port avec ses pêcheurs et ses barques dans “Pêcheurs devant l’entrée du Vieux-Port”.

Les éléments comme la terre, l’eau et l’air reviennent quasi systématiquement dans les œuvres de l’artiste. Ce dernier privilégie également les effets de lumières, en nuançant les rocs, les vagues et le ciel. Il créé des contrastes abrupts entre les massifs rocailleux et les eaux lagunaires et s’applique à faire se rejoindre ciel et mer. Parfois, des délimitations sont visibles comme dans « La plage di Bestouan à Cassis et le cap Canaille” où l’on distingue nettement la mer de la terre. Devant le succès, l’exposition, prévue initialement jusqu’au 28 août s’est prolongé jusqu’au 23 septembre. 

REPERES :

Un artiste amoureux de Marseille

Né dans le var, Raphaël Ponson, artiste du XIXe siècle est également fils d’un décorateur de théâtre. Il a été l’élève d’Emile Loubon, qui lui a appris à construire des paysages dans le respect du ton local. Amoureux de la cité phocéenne, il a également honoré des commandes publiques. On lui doit la décoration des salons de la Préfecture et du musée des beaux-arts de Longchamp en 1865.

Informations utiles

> Tarif d’entrée: 6,5 euros.
> Réservation sur le site du musée