[Synthèse] La vague “rouge-rose-verte” échoue dans les Bouches-du-Rhône et Marseille

Une fois de plus, les Français auront renvoyé leurs élus à leurs responsabilités. Les électeurs avec un savant dosage confient leur majorité à la gauche en pondérant avec une dose de sortants et une portion aux impétrants de l’extrême droite.

A Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, la tendance est la même, même si la majorité présidentielle est plus qu’ailleurs désavouée. Exit Jean-Marc Zulesi et Anne-Laurence Petel, sans parler des éliminés du 1er tour. Ici la victoire sans conteste des députés sortants RN est confirmée, voire renforcée avec deux députés supplémentaires après la défaite de Pierre Dharréville et la victoire à Aix à la faveur d’une triangulaire mortifère.

La poussée de la gauche ne se traduit finalement que par une seule victoire, celle de Laurent Lhardit, dans la 2e circonscription qui succède à Claire Pitollat (Renaissance) qui ne s’est pas maintenue pour le second tour. Dans la 5e, le sortant LFI, en dissidence du parti de Jean-Luc Mélenchon, Hendrik Davi, rempile pour un second mandat.

Mais la vague “verte-rose-rouge” échoue, selon des résultats encore provisoires, dans trois circonscriptions clés de Marseille. Les remontadas de Pascaline Lécorché (NFP Place Publique) dans la 1ère circonscription, de Christine Juste (NFP, EELV) dans la 6e et d’Amine Kessaci (NFP, EELV) dans la 3e buttent sur le mur RN qui gagne finalement deux circonscriptions de plus dans la ville.

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