La présidente de la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône est bien décidée à jouer un rôle dans la bataille des municipales qui se prépare pour 2026. Interrogée par Gomet’ en amont d’une conférence de presse d’Euroméditerranée – établissement qu’elle préside – jeudi 6 février, Laure-Agnès Caradec précise la place qu’elle aimerait occuper au sein de l’union de la droite et du centre impulsée par la présidente du Département et de la Métropole Martine Vassal et le président de la Région Sud Renaud Muselier.
« Je suis actuellement élue au conseil municipal, donc oui je serai candidate. Aujourd’hui nous sommes plusieurs élus LR à vouloir partir au combat. ll est encore trop tôt pour dire dans quel secteur, mais aujourd’hui par exemple je suis élue dans le 9-10 donc sauf contre ordre … »
De leur côté, les deux chefs de file de l’union bottent en touche lorsqu’on leur demande qui incarnera l’alliance lors des municipales. Ce que Laure-Agnès Caradec ne réfute pas : « Il faut d’abord bâtir un même discours pour l’union et définir un programme. L’incarnation viendra ensuite. »
PLM : « Je suis contre un projet fait à la hâte »
L’élue LR livre également son sentiment sur le projet de réforme de la loi électorale Paris-Lyon-Marseille, récemment remise sur la table législative, à un an des municipales. « De toute façon, avec le scrutin envisagé, le vote pour les mairies de secteur est conservé. En revanche, je rejoins mes collègues (Renaud Muselier et Martine Vassal, ndlr) sur le fait qu’il ne faut pas que ce soit un scrutin fait pour Paris. Ce n’est pas la priorité des Français aujourd’hui. Je suis contre un projet fait à la hâte », affirme Laure-Agnès Caradec.
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