Le pourvoi en cassation de Sylvie Andrieux a été rejeté, la députée est donc condamnée définitivement à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Cette ultime décision de justice, rendue publique le 09 novembre, clôt un dossier judiciaire, ainsi que son plus récent volet politique. Car la succession de Madame Andrieux suscite de violents débats au sein de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône ? Qui obtiendra l’investiture PS en 2017 dans cette circonscription gagnable, même en cas de vague bleue ?
Vote interne ou Masse ou un parachutage ?
Un proche de Mme Andrieux nous a déclaré qu’elle soutiendrait activement la candidature d’Anne Di Marino, conseillère départementale des quartiers Nord. Au Parti Socialiste, la situation fait grincer des dents. Un cadre local du parti nous confie sous couvert d’anonymat : «La circonscription est actuellement réservée à une candidature femme. Mais [Christophe] Masse pourrait obtenir l’investiture de Valls [Manuel, le Premier ministre NDLR] et dans ce cas sa candidature serait soutenue par tous les parlementaires marseillais [du PS]». Sinon, «la décision se fera en vote interne entre Anne Di Marino, Sarah Soilihi et Nadia Brya et Di Marino gagnera parce qu’elle aura le soutien d’Andrieux».
Dernière déclaration en date, celle 1er secrétaire fédéral PS, le député Jean-David Ciot qui a déclaré jeudi 10 novembre sur France Bleu qu’il avait demandé au Parti Socialiste national de réaliser un sondage pour tester des noms et choisir la meilleure carte.
