En quête de fonds d’investissements plus important
Les entreprises locales de la santé se heurtent aussi au manque de financement. « L’écosystème financier est principalement tourné vers l’amorçage et les premiers tours de table. En revanche, il existe peu d’acteurs pour des tickets d’investissements pour la suite. Il faudrait des fonds capables d’injecter entre 2 et 10 millions d’euros dans une entreprise », explique Emilie Royère. La feuille de route prévoit donc de renforcer l’attractivité du territoire auprès des fonds nationaux et internationaux. En attendant, deux projets sur ce créneau sont en cours de finalisation : le fonds First et un projet porté par GoCapital. « Il faut déjà faire en sorte que ces deux se concrétisent », prévient la directrice d’Eurobiomed.
Enfin, dernier axe prioritaire de la stratégie métropolitaine, multiplier les actions marketing autour de la filière locale. Les 10 et 11 décembre prochains, Marseille va accueillir pour la première fois le salon Biofit qui attend plus de 1300 visiteurs. « C’est un coup de projecteur unique sur lequel il faut capitaliser », insiste Emilie Royère.
La Métropole prévoit d’en profiter pour mettre en place des actions de communication autour de l’événement auprès des participants et un peu partout dans la ville. « Cette feuille de route nous oblige à faire valoir la filière à l’international pour attirer les éléments qui nous manquent : des investisseurs, des talents et des grands groupes », ajoute Emilie Royère. Contrairement à d’autres métropoles, Marseille abrite beaucoup de PME prometteuses mais manquent encore cruellement de grands donneurs d’ordre pour porter la richesse du territoire.
Lien utile :
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