Le groupe Avenir Telecom a dévoilé ses résultats pour la période du 1er avril 2018 au 31 mars 2019. 39 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé et 3,5 millions d’euros de commandes en attente de facturation qui figureront sur la prochaine année. A l’exercice précédent le chiffre d’affaires s’élevait à 43.4 millions d’euros.
Un chute qui continue. Le résultat net affiche une perte de 4.7 millions d’euros. Un chiffre extrêmement bas par rapport au gain de 30.7 millions l’année précédente.
Une reprise de l’activité compliquée pour une entreprise qui était placée en redressement judiciaire en janvier 2016 : 80 boutiques Internity fermées et 262 salariés licenciés. Avenir Telecom tente donc de se réinventer. De grossiste et distributeur l’entreprise est devenue concepteur et fabricant de smartphones. Energizer -le célèbre fabricant de piles- s’est associée à l’entreprise marseillaise pour produire des téléphones sous licence de la marque américaine. Une reconversion présentée au Mobile World Congress de Barcelone en février.
48% des facturations proviennent du partenariat avec Energizer. En parallèle la restructuration se poursuit. 19% de réduction des coûts de structure, dont 13% des charges administratives. Cela représente une perte de 5 millions d’euros, contenue tant bien que mal, par rapport aux 2.8 millions de l’exercice précédent.
Le groupe marseillais avait également résilié son contrat de distribution avec l’opérateur bulgare Telenor. Le 29 mai, Avenir Telecom Bulgarie a annoncé la fermeture prochaine de 43 points de ventes -11.6 millions de chiffre d’affaires- et le licenciement de 192 salariés dans le pays de l’Est.
Afin de soutenir son plan de développement, un financement obligatoire de sept millions d’euros sur 24 mois a été mis en place. La première tranche émise le 5 avril a permis de renforcer la trésorerie du groupe de 2.35 millions.