Depuis le 30 mai dernier, le Biogénopôle de l’hôpital de la Timone est opérationnel, mais il a été officiellement inauguré ce 1er juillet, en présence des équipes médicales, dirigées par le chef du service biologie Bruno Lacarelle, mais aussi de nombreuses personnalités politiques, à l’instar du président de Région Renaud Muselier.
Ce pôle regroupe ainsi une vingtaine laboratoires, auparavant dispatchés sur plusieurs sites de l’AP-HM et bénéficie des dernières technologies pour fluidifier l’analyse des échantillons, et ainsi accélérer le diagnostic. Autre spécificité : les échantillons pourront circuler entre l’hôpital voisin de la Conception et la Timone … via le métro, grâce à un tunnel automatique aménagé spécifiquement pour accélérer le transfert. Le pôle servira à la fois au soin des patients ainsi qu’à la recherche et la formation.
Sur les 7000 m² prévus, seuls 4000 sont pour l’heure aménagés en lieu et place de l’ancienne cafétéria de l’hôpital. La production plafonne pour l’heure à 70% de sa capacité qui sera atteinte en mai 2023. Pour les équipements, l’AP-HM a fait le choix de se tourner vers l’opérateur allemand Siemens, « plutôt que d’opter pour des fournisseurs américains », précise Bruno Lacarelle.
Un plan de modernisation de l’APHM à 500 millions d’euros
Initié en 2015, le projet d’un biogénôpole, regroupant l’intégralité des laboratoires publics de Marseille, s’inscrit dans un plan plus vaste de modernisation de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (APHM) dont le montant s’élève à 500 millions d’euros. Sur cette somme, le biogénôpole représente 46 millions d’euros, dont 23 millions financés par le Comité interministériel de la Performance et de la Modernisation de l’offre de soins hospitaliers (Copermo), instance interministérielle dont l’objet est de valider et suivre les actions proposées par les Agences régionales de santé (ARS).
Prochaines étapes du plan de modernisation de l’AP-HM : l’ouverture courant 2024 d’un nouveau Samu à la Timone, puis en 2028 d’un nouvel établissement mère-enfant. Depuis notre dernier article, en mars dernier, l’institution hospitalière n’a pas encore procédé au choix des architectes chargés de ces projets.
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