Un budget raisonnable pour « projet apaisé »
Lorsqu’on lui parle de grands projets, Bruno Gilles préfère « optimiser l’existant ». Il en prend pour exemple le domaine de la culture : « Certains veulent de nouvelles infrastructures. Moi je préfère réhabiliter les équipements qui existent déjà, comme l’opéra par exemple ». Une démarche économe qu’il se fait également fort d’appliquer dans le domaine des transports, avec la promesse d’améliorer la desserte en transports publics de l’hôpital Nord « pour seulement un million d’euros ». Au total, la vision budgétaire du programme du candidat DVD se résume ainsi : priorité donnée aux écoles, avec un milliard d’euros d’investissements, augmentation de 320 millions d’euros des dépenses de fonctionnement pour le mandat (soit 60 millions d’euros par an), et de 430 millions d’euros pour les investissements dans le même temps.
Une hausse modérée des budgets municipaux que Bruno Gilles entend compenser par des recettes. Tout d’abord, il estime possible de « générer 285 millions d’euros de recettes sur six ans », en activant des leviers locaux. « Mon premier rendez-vous de maire sera avec le Président de la République » dit-il ensuite, affirmant sa volonté d’aller chercher des subsides auprès de l’Etat, mais également à l’Europe. Un projet qu’il veut « apaisé », et dont il estime que les objectifs peuvent être compatibles dans le cas d’une négociation programmatique d’entre deux tours en vue d’une fusion de sa liste avec d’autres candidat. La seule condition qu’il posera dans cette configuration : que le candidat désigné tête de liste promette de ne rester que maire de Marseille.