Or, il le répète, « on ne peut pas être raisonnablement maire de la deuxième ville de France et président de la Métropole », point de vue qu’il dit partager avec Renaud Muselier. Il en veut pour preuve la quantité et la complexité des dossiers à gérer, qu’il égrène : « le logement insalubre, la préparation des jeux olympiques 2024, en plus de 95 communes à gérer ». Quant à la position de Jean-Claude Gaudin,qui sera présent le 13 novembre, il la résume ainsi, avec une pointe de dépit : « il supporte Martine Vassal, il pense qu’elle doit tout avoir ».
« Les interventions extérieures m’agacent »
Jean-Claude Gaudin du côté de Martine Vassal, Renaud Muselier de celui de Bruno Gilles, les équilibres semblent figés à la veille du 13 novembre. En plus des personnalités LR de Marseille, Bruno Gilles les parlementaires LR sont également conviés à cette réunion. « Ils vont donner leur avis », détaille-t-il quant au rôle qui sera le leur, sur une note d’agacement : « je ne vois pas quel rôle peuvent avoir des députés extérieurs à Marseille », les jugeant « trop loin » de la cité phocéenne.
Même ton au moment d’évoquer « une tribune de soutien à Martine Vassal signée par 60 maires de la Métropole [Aix-Marseille-Provence], à paraître ce week-end ». Questionnant la légitimité des édiles métropolitains à prendre parti dans les affaires « marseillo-marseillaises », il s’étonne : « tout cela me paraît beaucoup pour une simple réunion, que l’on a transformé en un grand show ». « Pour moi le plus important, c’est mon comité de soutien, résume-t-il. Cela pèse plus que 60 maires ».