La nouvelle Société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN), qui doit mener la lutte contre l’habitat indigne à Marseille, a tenu son troisième conseil d’administration ce mercredi 12 mai. L’occasion de réaffirmer les objectifs de la structure. Un premier périmètre d’action a été identifié sur quatre îlots : Clovis Hugues/Belle de Mai, Noailles/Delacroix, Noailles-Ventre et Hoche-Versailles. Au total, cela représente la construction et la réhabilitation de 1 829 logements dans 300 immeubles. Aucun calendrier n’est pour l’instant précisé pour la réalisation des premières opérations.
Présentation de l’équipe de la SPLA-IN
Lors de ce conseil d’administration, le directeur général de la SPLA-IN Franck Caro « a présenté l’organigramme fonctionnel et les membres de l’équipe de la société », indique un communiqué de la préfecture transmis dans la foulée de la réunion sans préciser l’identité des personnes concernées. Les administrateurs ont également approuvé le premier budget, la convention de prestation de services sur les fonctions supports conclue avec la Métropole Aix-Marseille-Provence et le règlement des achats et de la commission des marchés. Ici aussi, pas plus de précisions. Sur le budget, le président de la SPLA-IN David Ytier indiquait dans une interview à Gomet’ en février dernier que les trois actionnaires de la société (Etat, Métropole et Ville de Marseille) prévoyait une enveloppe « de 217 millions d’euros pour les premières opérations sur les quatre îlots prioritaires ». Le prochain conseil d’administration, prévu en juillet, doit être l’objet « d’une présentation plus détaillée », promet la préfecture.
Liens utiles :
> Deux ans après la rue d’Aubagne, la Métropole veut impulser une « politique nouvelle »
> Avenir de Noailles : la mairie de Marseille invite des habitants à la concertation