Une filiale en Afrique du Sud en 2020
Aujourd’hui, CVE réalise un peu plus d’un tiers de son activité à l’étranger,. En 2023, il mise sur plus de 50 %. L’objectif est de déployer 1,4 GW dans quatre ans dont 785 MW à l’international. Le groupe a d’ailleurs commencer son expansion hors des frontières françaises. En 2015, il crée sa première filiale internationale au Chili, un pays où le marché de l’électricité est largement dérégulé avec une exposition moyenne de 2 200 heures de soleil par an contre 1 500 heures en moyenne dans le Sud de la France. Les installations y sont donc plus rentables. CVE emploie 18 personnes à Santiago et dispose d’un parc de 50 MW en exploitation sur le pays. Son deuxième marché phare sont les Etats-Unis. Le groupe a ouvert sa filiale à New York en 2016 et compte 12 salariés. Elle a lancé la construction de plusieurs centrales dans le Massachussets et l’état de New York pour environ 60 MWc. Enfin, le dernier marché en devenir est l’Afrique.
CVE exploite notamment une centrale de 1 MWc à Johannesburg, sur la toiture d’un Pickn’Pay, la deuxième plus grande chaîne de supermarchés du pays. Il a également signé trois contrats Respeer avec Spear, développeur immobilier sudafricain, pour une puissance de 1,7 MWc. La construction des centrales arrivera à terme d’ici trois mois. CVE va d’ailleurs créer dès l’année prochaine se troisième filiale internationale en Afrique du Sud. Et le continent Africain lui promet d’autres opportunités. Le groupe a remporté il y a dix jours un appel à projets pour équiper une nouvelle zone industrielle à quelques kilomètres de Dakkar. Pour l’instant, elle va commencer par alimenter sept entreprises installées mais bientôt, elles seront 70. « Nous allons y développer un système de stockage et de gestion des réseaux pour optimiser la consommation de la zone. L’objectif est de passer de 20 % à 50 % des besoins grâce à cette technologie. C’est un laboratoire très important pour nous », prévient Pierre de Froidefond.