Interdiction de la choloroquine : « une faute » selon Raoult
Face aux parlementaires, Didier Raoult défend ensuite l’utilisation de l’hydroxychloroquine comme traitement. « Le soin est passé au second plan », déplore-t-il. « On en a interdit l’usage alors qu’elle est indiqué pour 4,5 milliards de personnes sur la planète (…) Celui qui a aidé à décider cela a fait une faute », estime le directeur de l’IHU. Il ne manque pas non plus de s’attaquer à sa cible favorite : le laboratoire qui fabrique le Redemsivir, Gilead. Il invite les députés à enquêter sur la société pharmaceutique américaine : « Il y a eu des centaines de millions de dollars échangés sur son action pendant la crise », rappelle-t-il. Il raconte ensuite une histoire surprenante : « Quand j’ai parlé pour la première fois de la choloroquine, j’ai été menacé à plusieurs reprises, j’ai porté plainte, et j’ai découvert que c’était celui qui a reçu le plus d’argent de Gilead depuis 6 ans ».
Enfin, il en remet une couche sur la fameuse étude du Lancet qui a tenté de décrédibiliser l’hydroxychloroquine : « N’importe quelle personne de mon niveau peut s’apercevoir que l’étude de Lancet est fausse », assure le professeur Raoult qui dit avoir « subi des pressions comme jamais » au cours de la polémique sur son protocole de traitement.
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