Variant de la Covid-19 : une première mutation née chez les visons
Sur la provenance des virus mutants, Didier Raoult rappelle que les Danois ont rapporté dès le mois de juin l’existence de mutants chez les visons. « C’est une épidémie des animaux qui a donné des cas humains. Une étude hollandaise a montré que 67% des gens qui gardent les visons ont été testés positifs au coronavirus », explique-t-il.
Pour le variant anglais, il explique que son génome montre une mutation sur la protéine qui stimule le plus l’immunité chez l’homme : « C’est d’ailleurs cette protéine qui a été utilisée pour faire le vaccin, ce qui nous amènera à nous poser des questions », prévient-il. Sur son origine, il évoque une hypothèse selon laquelle cette mutation serait intervenue chez des patients immunodéprimés pendant longtemps qui aurait reçu des anticorps de personnes guéries et du Remdesivir « qui est un agent mutagène », souligne-t-il.
Vaccins : des doutes sur l’efficacité contre le variant anglais
Sur la vaccination, Didier Raoult n’est « pas un anti-vaccin », affirme-t-il. Cependant, il estime qu’elle « n’est pas obligatoire » et qu’elle doit être discutée avec les conseils médicaux des personnes concernées. « Il y a encore beaucoup d’incertitudes sur les effets de ces vaccins (..) Il faut que les patients soient informés par leurs médecins des risques et chacun doit décider individuellement ». Le professeur estime que pour l’instant : « Il n’y a pas de danger. Les tests ont été réalisés et n’en ont pas révélés », avance-t-il. Par contre, sur l’efficacité contre les nouveaux mutants, il reste sceptique : « Je n’en sais rien. On verra bien. Je suis très attentif à ce qui se passe en Angleterre ». En attendant, l’IHU a commencé ce lundi 11 janvier à vacciner les personnes volontaires.
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